Cette page trouve tout-à-fait sa place parmi les rubriques à découvrir sur Berry Au Cœur de France. Quel plaisir de relayer les nombreuses visites accompagnées que j’ai faites jusqu’à présent et celles prochaines, entre amis et amies ! Ce sont des moments vécus avec une telle intensité, que je ne peux pas les occulter.
Avant de poursuivre, quelques mots pour expliquer…
IRL ou bien « In Real Life« … Cette expression peut vous sembler étrange et pourtant !!
Ce sont des rencontres organisées entre personnes qui se sont connues par les forums Détours & Patrimoine en Berry (Les plus anciens ont encore le souvenir de nos IRL qui furent nombreuses. La première s’ouvrait pour un groupe de marcheurs sur GR des Maîtres Sonneurs – Indre, selon la thématique « La rando des bons Marcheux« . Puis…
IRL – St-Amand-Montrond
IRL – Maîtres Sonneurs
IRL – La Châtre
IRL – Pays Fort
IRL – Bourges
IRL – Petit train touristique
IRL – Domaine George Sand
IRL – Lignières
IRL – Déols/Châteauroux
IRL – Epineuil-le-Fleuriel
IRL – Ainay-le-Château
IRL – Canal de Berry à vélo (2015, 16, 17, 18)
IRL – Vignobles Reuilly
IRL – Patrimoine Issoudun
IRL – Vitraux en Berry
Randonnée / 2j. / Rocher de la Fileuse, Rocher au Moine
IRL & Pique-nique Bannegon (été 2018 )
IRL au château de St-Florent/Cher & Pique-nique (été 2018 )
IRL à Vierzon : 2018
IRL – 48 H à Argenton-sur-Creuse (septembre 2018)
IRL Vitraillesque (depuis Nov. 2013)
La plus récente en date : Juin 2019.
CHARTRES
Espace privé/contributeurs : Organisation de rencontres s’adressant à un groupe d’étude.
Analyse ésotérique des vitraux visités. Rencontres selon les thématiques choisies en fonction des souhaits votés (participants).
IRL – Tronçais –
IRL – Ainay-le-Château
IRL – Braize
IRL – Tours
IRL JEP 2017 – Orléans
IRL – Retour St-Benoît/Loire 2017
IRLs – Chartres : ex.
IRLs – Le Mans : cathédrale St-Julien, Ville basse, Ville haute, parc, Jacobins (mai 2018)
IRL – Le Mans : la Cité Plantagenêt – (+ visite en atelier)
IRL montagne Auvergne – 2017
IRLs – Le Pays-Basque : Bayonne (2017) St-Jean-de-Luz (septembre 2018) – GR 10/St-Jean-Pied-de-Port (juillet 2019)
IRLs (X3 étés) Rennes-le-Château sur compte rendu voyage.
Photos membres :
IRLs commentées } Audio Muriel Azemard
Saint-Amand-Montrond
Sortie groupe à Briare
Berry Au Cœur de France
La sortie que nous effectuions en 2017, se voit réitérée pour le plaisir des plus volontaires. Ce sera de fait la 5 ème sortie. La sortie s’est concrétisée grâce à l’équipe d’accueil de l’Office de Tourisme de Briare auquel nous adressions nos meilleurs sentiments, à partir d’une carte postale signée des participants et écrite sur place le jour même, en convivialité d’échanges qui s’avérèrent fructueux. Après descriptifs demandés, avec possibilités d’hébergement et restauration comprises. L’Office de Tourisme me transmis le N° de téléphone du Musée, pour une éventuelle visite guidée à intégrer pendant notre rencontre sur Briare. Lorsque je suis venue, pour la première fois, visiter ledit musée, j’avais 14 ans. J’évoque davantage, un peu plus loin dans l’article.
Retour sur la sortie culturelle
La sortie promet d’être aussi ravissante par le circuit que nous avons projeté. Visite du patrimoine de Briare la première journée et une randonnée au lendemain. Pour bien nous mettre dans l’ambiance d’une Croisière-déjeuner sur le bateau touristique, le matin, nous aurons visités le Musée des « Deux Marines et du Pont-Canal« . En contre partie, nous laisseront de côté le petit train qui sur son passage commente la ville. Des personnes présentent me demandèrent s’il était envisageable de caler une petite visite, tel qu’un entre deux, au magnifique château de Trousse Barrière du XIX e s. ?
Pour ne pas saturer côté patrimoine touristique en fin de séjour, nous avons cherché à alterner les plaisirs. En effet, difficile de tenir le rythme au cœur d’une ville où il y a tant à voir, et en deux journée seulement, si l’on tient compte du fait que nous sommes curieux, voir dévoreurs de patrimoine et que nous allons dans ces deux jours, retirer celui entièrement consacrés à une randonnée. Il nous reste alors qu’un jour pour les visites patrimoniales de Briare. En fait, il y a autant de visites que de visiteurs et nous craignions de vraiment saturer en fin de soirée. Aussi, nous nous sommes rendu compte que nous étions plutôt des « touristes pressés », pour ne pas dire des « touristes impatients », allant de rencontre en rencontre, et d’un rythme soutenu. Des plis d’habitudes pris lors de voyages organisés pour certains ? Une sortie qui se sera révélée riche à tous points de vue !
| Croisière Dîner : Départ à 18h30 | Durée : 3h15 |
*Kir
*Terrine de campagne
*Mousse de légumes
*Sauce cocktail
*Veau à la crème de morilles
*Gratin dauphinois
*Poêlée de légumes
*Assiette de fromages
*Omelette norvégienne
*Café
1/4 Bouteille de vin du capitaine (facultatif)
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2° contact
J’ai recontacté Briare en après-midi pour la randonnée du lendemain. Etant donné que nous sommes tous de très bon marches (14 personnes au départ), nous avons opté non pas pour le circuit de l’Île aux Chèvres, mais pour le Circuit de Mantelot, soit environ 3 heures de marche. J’inscris afin de vous donner du temps pour imprimer le parcours, dans ses grandes lignes. J’avais songée vous faire un scan, mais il ne sera pas nécessaire, attendu que nous nous serons procuré plusieurs circuits.
Au préalable, les accompagnateurs se rendront comme il a été convenu avec l’OT, afin de se voir remettre une dizaine de prospectus, comme celui que j’ai en ma possession actuellement.
Notre randonnée
* Seconde journée
* Départ après le petit déj (9h environ)
* Durée : 3 heures en tout (il faut absolument parvenir à nous caler à cela pour être de retour sur Briare vers 15 heures (?)
* Point de rencontre : fixé au départ du Quai Mazoyer, soit « le Pont du Commerce« , lequel jouxte la rive droite du Canal, via le Pont-Canal.
Avant de traverser la Loire il y aura focus sur les demeures éclusières qui, avec les 72 (non les Sarthoises) lampes du Pont-canal s’éclairaient à l’électricité, tandis que Briare s’éclairait encore au gaz : les ingénieurs avaient installé en contrebas turbines et dynamos, lesquelles utilisaient la force centrifuge hydroélectrique.
->> Nous nous dirigerons ensuite vers Saint-Firmin-sur-Loire, et descendrons à droite sous les arbres jusqu’à la route de Gien à Châtillon-sur-Loire.
Nos prendrons à gauche, entre les lourdes portes de garde qui protègent la commune des grandes crues de la Loire. D’ici, nous allons remonter à gauche, et rejoindre la rive opposée du canal, et suivre la digue.
->> Le premier pont, dit de Beauregard, à et au même titre que les suivants, des portes de garde qui peuvent se fermer en cas de brèche. Les douves du château de la Motte sont alimentées en eau par une source passant sous le canal.
->> Après le Pont de la Motte, la ferme du Pilon est alimentée par un « dalot » (petit canal). Nous allons dépasser le Pont des Chailloux, le Pont des Hautes Rives et le Pont du Canal, pour nous diriger vers l’écluse de Mantelot, soit par la route, soit en continuant le long du canal. Rejoindre le bitume, même très partiellement, n’est pas des plus attrayant aux marcheurs… Nous verrons sur place et selon le temps qu’il nous reste à parcourir…
En fait, cette écluse permettait aux bateaux d’entrer en Loire ou bien d’en sortir. L’OT me précise dans son courriel que si le niveau des eaux le permet, suivre la digue de l’Escargot (toute une symbolique), elle délimite le chenal de la communication en Loire, jusqu’à la rampe de l’Escargot, puis de remonter sur le pont de l’avant-dernière pile. Je pense que vous savez ce qu’est une « pile »… Voir le Pont des Piles d’Éguzon…
->> À gauche, après le pont, voici l’Ecluse des Combes, elle se situe à l’entrée du Camping de Châtillon. Celle-ci avait le même fonctionnement que celle de Mantelot. En bord de Loire, nous remarquerons sur notre passage un treuil de toueur (?) restauré en 1992.
->> Suivons l’ancien canal latéral sur la digue, en laissant à notre droite le Pont du Buisson, le Pont de Beauregard et le Pont des Vignes (portant la Croix de Saint-Louis). Continuons en face sur la digue. D’ici, nous emprunterons l’escalier métallique pour remonter sur le Pont-Canal et regagner… le Port du Commerce.
Voici la randonnée dans son intégralité et par avance, je remercie l’OTSI de Briare pour son accueil véritablement chaleureux, autant sympathique, quant au suivi de contacts téléphonés cette semaine. Les Berrichons vont être fort bien accueillis.
Musée de la mosaïque et des émaux
Nous voici donc à arpenter Briare en direction du Boulevard Loreau, pour rencontrer et le musée et l’homme qui en eut l’impulsion, c’est-à-dire Jean-Félixe Bapterosses, dont le patronyme nous renverra aux émaux de Briare. Le musée que nous allons visiter est ouvert aux groupes, tous les jours, toute l’année, de 10h à 18h sur réservation. Il s’agit d’un magnifique patrimoine industriel au service de l’Art. En fait, le XIXème siècle est marqué par les deux Révolutions industrielles, soit plusieurs régimes politiques, et divers courants d’opinions relatifs à l’esthétique de l’art, via les expositions universelles, la découverte de terres et d’horizons nouveaux.
Nous voilà réunis pour visiter le musée installé dans le pavillon d’honneur et la manufacture raconte aux visiteurs 160 ans d’art industriel. Parmi les plus belles pièces du musée, des portraits géants et surtout, l’ange aux ailes déployées. C’est le martyre de Saint Etienne et l’original orne le fronton de l’église de Briare (nous ne l’avons pas visitée). Notre matinée a été consacrée à la visite de ce très joli musée où les émaux sont bien gardés. Personnellement j’ai trouvée très pédagogique et nous a permis à peut près tous de mieux apprécier les contrastes de la complexité des derniers siècles. J’ai bien aimée aussi les différents colliers de perles destinés à l’Afrique.
Nostalgie quand tu nous tiens ! Je ne devais pas avoir guère plus de 14 ans, lorsque pour la première fois, j’entra dans la manufacture de Briare (qui de ce jour n’est plus ouverte au public). J’y voyais alors arriver et stocker des sacs géants en toile de jute. Ceux-ci renfermaient ces petits trésors de 1cm x 1cm et selon le sac, une couleur différente. En fait, c’était tel un sac de farine sortant du moulin.
Je me souviens réentendre le crissement que faisaient les moult petits carrés se frottant les uns sur les autres, un brassage assez doux, finalement ! Je me souviens également d’une pièce géante où étaient installées de très grandes tables et dessus, des gabarits construits et destinés à recevoir les toiles dessinées sur lesquelles, avec une infinie minutie et patience, se construisait le plan d’une forme, d’un dessin d’art, etc. Alors bien sûr, des tables entières recouvertes d’émaux, des guéridons, près) partir rejoindre une personne qui venait de passer commande, etc. Je n’aurais peut-être pas pensé que le souvenir allait se révéler encore aussi vivace.

