Bourg d’origine féodale
resserré autour du château
L’origine du nom d’Apremont-sur-Allier est issue du latin asper, « rude »
ou de la langue d’oïl aspe, « escarpé », du latin, du latin mons, « mont »
et de la rivière éponyme.
XVe siècle
Dommage que le château, qui est aujourd’hui privé, ne puisse être visité.
Plus remarquable sur ma photo d’entête, le coteau sur lequel se hausse le château d’Apremont sera fortifié dès le Moyen-Âge. Cela pour défendre la seule voie qui longe la rivière de l’Allier, jouxtant le bourg, mais aussi, pour percevoir un « droit de péage ».
Si le château est privé et qu’il ne se visite donc pas, on peut le contempler depuis le parc paysager floral. C’est d’ici que je fis ces visuels lors de l’une de mes nombreuses venues.
Historique
À son origine, la forteresse comptait quatorze tours entourées de fossés.
Bastion du parti bourguignon, allié aux Anglais, elle est ensuite ruinée par des partisans de Louis XI (natif de Bourges).
Philibert de Butillat, bailli de Nevers et trésorier de France, reconstruisit le château dont il reste cinq tours. Plus tard, afin de dégager la vue sur la rivière, le fils d’Aldonce Rafélis fit abattre un mur entre deux tours, entraînant l’isolement de celle qui abrite la chapelle.
1545 : François des Barres en devient propriétaire.
Son neveu en hérite, et devient de fait le seigneur d’un domaine qui s’étend jusqu’à la limite de Neuvy-le-Barrois.
1577 : Nevers assiège la forteresse – géographiquement, la Nièvre jouxte.
Au XVIIIe siècle : François de Roffignac surélève le corps de logis, et de larges ouvertures sont percées.
À la Révolution : le domaine appartient à la famille de Béthune.
Au plus proche de notre époque, Gilles de Brissac – décédé il y a plusieurs années, fut propriétaire des lieux.