Dun-sur-Auron (18)
Le Préalix

Alors que je revenais d’une journée randonnée, je m’arrêta quelques instants pour prendre, de longue vue, comme ci-dessus, le moulin. Au bout du petit chemin colzacien, la ruine élevée, encore debout, sans le toit, ni ailes.
Le propriétaire, passé sur le site, m’adressa quelques mois plus tard ses documents pour les publier sur le site, à l’époque « Berry-passion.com ». Voici désormais. Un très intéressant diaporama, montrant l’acheminement de l’appareillage du moulin.



Quel travail en effet pour le montage du toit. On se rend compte de l’ampleur du chantier ainsi que de ces conditions. Un grand merci a été adressé d’ailleurs.

Jusqu’au milieu du XIXe s : chaque aile, constituée d’une verge médiane, ou axe, supportant des barreaux transversaux encadrés du côté extérieur par un cotret (ou longeron), fait penser à une longue échelle double. Généralement au nombre de quatre, elles sont tendues de deux toiles chacune. L’entoilage se fait de différentes façons. Le meunier grimpe successivement aux quatre ailes pour les garnir de toiles. Il faut donc que leurs extrémités restent accessibles. Toutes les manœuvres de déploiement ou resserrement des toiles sur les ailes, se font à partir du sol, moulin à l’arrêt.

