Elle naît le dimanche 1er juillet 1804 à Paris – 13 h 4 mn. Aurore Lucile Amandine Dupin est d’abord élevée à la campagne puis en pension. Sa grand-mère étant frappée par une attaque d’apoplexie en 1821.

Revenue à Nohant dans son Berry, elle cultive la musique, entreprend d’immenses lectures, éveille une indéniable intelligence.
Elle se marie le 17 septembre 1822 à la mairie du 1er arrondissement avec Casimir François Dudevant, fils naturel d’un colonel de cavalerie et d’une servante, licencié en droit et sous-lieutenant en non-activité.
Premier enfant
Maurice le 30 juin 1823. Les jeunes époux voyagent.
Intellectuellement, et tous les biographes sont d’accord, Casimir Dudevant est inférieur à son épouse. La lecture l’endort, la musique l’ennuie. Aurore se sent délaissée, impossibilité de rapports harmonieux. D’abord le froid puis une forte recherche de liberté du côté d’Aurore. Puis c’est l’un de ces couples qui n’ont rien à se dire et Casimir Dudevant ne peut combler une femme du tempérament d’Aurore, qui a déjà noué plusieurs liaisons, dont la plus célèbre fut sans doute celle qui l’a rapprochée de Jules Sandeau. Elle vient de rompre avec lui (mars 1833) et essuyer un échec avec Prospère Mérimée (avril 1833).
Second enfant
Sa fille Solange, née le 13 septembre 1828.
Le ménage va de plus en plus mal… Aurore s’éprend au château de Coudray, chez ses amis Duvernet, d’un jeune étudiant, fils d’un receveur des droits réunis : 19 ans, blond, timide, Jules Sandeau. Le mari demeure à Nohant, autorisant sa femme à vivre à Paris six mois sur douze et lui fait une rente sur les revenus de la propriété. Aurore n’a guère à se plaindre.
Pouvons-nous la croire quand elle soutient « il n’est plus pour moi de passions profondes » ? C’est toutefois l’amour qui culmine chez elle. C’est dire la primauté de la sphère affective dans la destinée de George Sand, mais un besoin fondamental de liberté, d’indépendance.
L’humeur s’enflamme vite et le sentiment est intense et la femme est exaltée. On aura saisit l’étendue des rudesses affectives vécues. Mais notre héroïne n’est pas femme à se laisser longtemps abattre par le « poison » de l’amour. Elle a de quoi réagir, ce qu’elle fait avec éclat, avec excès même. D’indomptable, foncièrement libre avec un mépris total du qu’en dira-t-on ; elle militera avec force pour l’émancipation féminine, combat avant-gardiste pour l’époque. De son Ciel elle reçoit toutes les dispositions pour aimer la vie et ses plaisirs, pour être généreuse et volontiers protectrice. On voit se détacher nettement les grandes lignes de force qui animèrent la romancière. « Je ne peux pas vivre sans aimer« , écrit-elle à Hetzel le 29 décembre 1849.
Son siècle n’avait pas placé très haut George Sand, femme dont la vie fait penser à celle des vedettes de notre temps, et qui fascine pour cette raison. La société était alors peu habituée aux manifestations de liberté et d’indépendance féminine, du moins aussi tapageuse… Notre Bonne Dame du Berry s’habillait en homme, fumait la pipe et prenait de préférence ses amants parmi les écrivains connus. C’est assez, aujourd’hui comme hier, surtout aujourd’hui, pour monopoliser l’attention des journaux.
Parce que j’ai lu nombreuses de ses œuvres, participée, me suis inscrite à l’Association George Sand® à Paris – (Panthéonisation entre autres), et tant de souvenirs, réunis et partagés avec amis et connaissances. Voici qui me donne envie d’ouvrir à nouveau une rubrique dédiée depuis Berry Au Cœur de France, vous partager ce qui a été auparavant mis en ligne sur mon site précédent : « Berry Passion.com« , cela dès 2001.
Bonne lecture,
Muriel


Un magnifique pays, celui de George Sand, j’ai pratiquement tout lu! Je vais parfois à Nohant.
Cordialement
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Grace à George Sand, le Berry reste une région très visitée. De nos jours lorsque l’on annonce à ses amis que l’on va se retirer à la campagne ceux-ci ouvrent de grands yeux effarés. Pour eux, vous allez mourir à petit feu, minés par la solitude. C’est pourtant tout le contraire en retrouvant mes racines je suis le plus heureux du monde je prends le temps de vivre, enfin!
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Je suis nouvelle arrivée de l’Indre et notre famille qui connaît mieux que nous mon mari et moi, le tourisme, aime beaucoup votre site. Je connais quelques-uns de ses livres, c’est moins pour nous mais encore de mémoire de lectures ce que nous lisions. Merci beaucoup Muriel.
A bientôt
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