Chers amis et lecteur du site,
Je l’ai précisé dans un édito en début d’année, que j’avais encore beaucoup à partager avec vous, cela en publiant une bonne partie de ce qui se trouve en ce moment encore sur mon disque dur, relatif à mon ancien site web « Berry Passion ». Voici qui prend enfin forme concrète, trouve de quoi enrichir en partages mon site actuel. Aussi, voici l’une des publications parmi bien d’autres à venir.
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L’édification de statues ou interventions commémoratives a la vertu d’ancrer la mémoire ou l’événement sur les lieux d’une histoire et d’en fournir un témoignage durable. Lors de l’année de la Panthéonisation, je fus sollicitée à rejoindre l’Association Sandienne à Paris. J’ai été adhérente donc, mais cela ne m’accorde pas « réponse à tout » à ce propos ! En revanche il se trouve que je sais comment. Les poses de plaques commémoratives et les baptêmes des rues, en ce qui concerne l’écrivain George Sand, sont des pratiques très prisées pour le caractère solennel et officiel. Elles ne peuvent plus réellement concerner l’écrivain, chacune des grandes villes dans la région Centre et le Centre géographique de la France possèdent au moins une rue « George Sand ».
La Châtre est commémorative depuis 1884. Un hommage a été rendu à Georges Lubin, éditeur des 26 volumes de la Correspondance et de textes autobiographiques de la romancière en sa ville natale, Paris autrement dit. Puis, Ardentes dans l’Indre. Une plaque commémorative a été apposée sur sa demeure natale, une rue a été baptisée d’ailleurs à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, le 15 mai 2004. L’Association « Les Amis de George Sand », longtemps présidée par Georges Lubin, à tenu à ce qui soit célébrée via un dépôt de plaque, l’œuvre de ce grand érudit.
Une autre pratique de sens similaires s’est multipliée depuis le bicentenaire de la révolution française en 1989, la plantation d’arbres. C’est ainsi que le Comité des Fêtes de Nohant-Vic organisait la plantation d’un chemin arboré à Nohant pour redonner à la Vallée Noire le visage qu’a connu George Sand, pour que le voyageur qui passe perçoive l’image d’une région où la nature a encore le droit d’exister et pour que l’arbre qui pousse fasse que le souvenir reste.
Par Muriel AZEMARD

