BASILIQUE SAINT-MARTIN
Érigée fin XIXe siècle
De style Roman-byzantin
La ville de Tours fut un des hauts lieux de l’histoire de France et Saint-Martin l’un de ses ambassadeurs en Europe. Le musée qui lui est consacré propose de redécouvrir ce personnage, ainsi que l’histoire de Tours depuis le Moyen Âge. Durant l’été, des visites exceptionnelles vous guideront dans la Martinopole et au musée à la découverte des trésors du patrimoine martinien.

Ma visite de la basilique : Mai 2016
Le temps d’une halte dans l’ancienne chapelle Saint-Jean, elle date du XIIIe siècle, vous pourrez découvrir les récits de la vie de Saint-Martin, évêque de Tours et grand personnage des débuts de l’ère chrétienne. L’histoire prestigieuse des basiliques fondées à Tours en son honneur sera évoquée lors de cette visite.
Vous le verrez, entre la légende du bon Saint-Martin et la basilique reconstruite à l’emplacement de l’ancienne collégiale, une très grande différence de point de vue.
Une basilique fut alors édifiée sur le tombeau de saint Martin, par l’évêque Perpetus (458-488), puis consacrée le 4 Juillet 471. Sur place vous lirez dans l’historique de la basilique que le castrum sancti Martini fut détruit en 994 par un incendie, et que la reconstruction d’une nouvelle église dans sa totalité.
Elle devint collégiale en 81, incendiée en 853, 905 et 994, elle fut totalement reconstruite après 1003 et consacrée en 1014 pour le trésorier Hervé, selon Charles Lelong, on reconstruisit le chevet et le transept vers 1070, 1080, la nef, la façade et les tours du transept sont reconstruit vers 1080, 1100 (seule subsiste la tour Charlemagne), la tour de l’horloge fut presque entièrement reconstruite vers 1175, 1180 lors d’une reprise générale de l’édifice : voûte d’ogives de la nef et du transept, reconstruction des tribunes, reprise des parties basses des bas-côtés, remaniement de la façade ouest ; au cours du 2e quart du XIIIe siècle on reconstruisit le chœur;
Entre 1340 et 1435 sont ajoutées sept chapelles sur le flanc nord, et de 1463 à 1478 : deux chapelles sur le flanc sud, le cloître est reconstruit partiellement de 1509 à 1518 par Bastien François. L’édifice est ravagé en 1562 par les protestants : la tour Charlemagne doit être en partie reprise.

Saint-Martin, évêque de Tours, mourut en 397 et fut inhumé dans un ancien cimetière chrétien. Puis Saint-Brice, son successeur à l’évêché, fit bâtir une chapelle sur sa tombe.
Ils y affluaient par milliers pour honorer les reliques de saint Martin, deuxième évêque de Tours,
avant d’entamer leur périple. A la grande époque des pèlerinages, les pèlerins n’allaient que dans les lieux où ils pouvaient y voir des reliques. Cela à formé le tracé et encouragé l’admiration.

Itinéraire

Donné largement favori, l’itinéraire de Tours à cause de souvenir de Saint Martin dans la ville,
étape majeure pour les pèlerins d’Europe du nord, Tours donna son nom à la via Turonensis.
Turonensis.


