De déambulations en nombreux ressentis propres à ce parcours, vous découvrirez tour à tour au premier étage de la demeure familiale le petit espace cuisine, le salon rouge, la salle à manger. Tout semble rester en l’état !
Le salon rouge
Le salon rouge est interdit aux enfants en dehors de la période de Noël quand les grands-parents ont à Épineuil et dorment dans cette pièce.
Madame Fournier s’y réfugie pour refaire ses robes et ses chapeaux ou jouer du piano.
La salle à manger est au cœur de la maison.
Le soir, Monsieur Fournier transporte le feu du poêle de la classe dans la cheminée.
Dans cette pièce à vivre sobrement meublée où l’on reçoit les visiteurs, la famille se réunit pour les repas et les veillées.
Veillées Des Chaumières
» Le Grillon Du Manoir »
Pour lire à la campagne, aux eaux, aux bains de mer
» Volumes récemment parus »
Jean Robert – Germaine de Puiselaye – La Fille du Docteur – Toit de Chaume – Ami Claude – Une Jeune Belle-Mère – L’Meuneux Dominique –
La cuisine est plus un lieu de passage sombre et glacial au pied de l’escalier qu’une pièce à proprement parler. Madame Fournier ne passe là que le temps de préparer les repas et Henri parfois s’y attarde.
« Lorsqu’il faisait noir… je rentrais enfin. Ma mère avait commencé de préparer le repas, je montais trois marches de l’escalier du grenier, je m’asseyais sans rien dire et la tête appuyée aux barreaux froids de la rampe, je la regardais allumer son feu dans l’étroite cuisine où vacillait la flemme d’une bougie ».
À présent passons à l’étage !
On y accède par l’unique escalier de la demeure (photo ci-dessus), on imagine fort bien le jeune Alain dans sa septième année, frappant de son bâton le parquet de sa chambre, lors d’angoisses nocturnes s’éprenant de lui. Ce même bâton que sa mère lui avait remis afin qu’il puisse se faire entendre d’eux, puisque l’adolescent avait regagné en cette période la chambre mansardée du grenier. C’est dans cette chambre dépouillée de tout superflu, modeste qu’il entreprenait ses longs voyages , l’imaginaire extrêmement puissant le faisait s’évader dans la nuit à travers toutes sortes de rêveries.
Le grenier aujourd’hui aménagé en salle d’exposition, retrace la vie de l’écrivain pour le visiteur qui souhaite marcher sur les traces du Grand Meaulnes, forcément dans une émotion, porté par quelque chose qui le dépasse, dans une joie intense de faire connaissance avec un objectif du cœur à travers cette agréable rencontre qui l’emmène sur un chemin découverte à chaque instant.
Récit de roman tissé d’imaginaire, de rêves d’écoliers alternant à la réalité scénique d’une campagne respirée au quotidien.
Ce même bâton que sa mère lui avait remis
afin qu’il puisse se faire entendre d’eux,
puisque l’adolescent avait regagné en cette
période la chambre mansardée du grenier.