De retour de l’église romane Saint-Antoine – du XIIème siècle – je continue par vous montrer/partager ces
quelques points de vue, ce que vous pourriez voir si Saint-Antoine laissait ouvertes ses portes sur votre passage.
Décidément, les vieilles pierres de Braize parviennent toujours à me faire parler…

Une fois à l’intérieur
On entre dans l’église par une nef unique et qui compte trois travées reliées à l’Est par deux travées, à une abside en hémicycle. Celle-ci est inclue depuis l’extérieur par un appareil de maçonnerie à trois pans : au milieux trois fenêtres en plein-cintre. Sur la photo on voit deux de celles-ci, fenêtres faisant penser à des meurtrières, tant elles sont étroites.
La travée droite orientale est recouverte d’un berceau et séparée de l’autre, couverte d’une coupole sur trompes, par un doubleau brisé, à double rouleau, reçu par des colonnes sur dosserets. Un berceau brisé couvre la nef.

En avançant dans la nef, remarquez l’arc triomphal qui précède le chœur. Quant à celui-ci, il présente une travée surmontée d’une coupole sur trompes, c’est cette coupole qui supporte le clocher. Avant le chœur, une statue de Saint Blaise et à gauche, celle de la Vierge à l’Enfant. Puis la chapelle Saint-Georges – l’abside de l’église – vous savez, le chevalier terrassant le dragon – et le cimetière des Chevaliers, rappellent dans cet édifice (toujours fermé) ces épisodes.
Ci-dessous, les deux petits autels adossés au mur oriental à la nef : l’un et dédié à St-Blaize, le second à St-Antoine.
Aller visiter une église Templière est toujours un voyage et j’avoue que celui-ci, du Berry au Bourbonnais, ne me fit rien regretter. L’église romane St-Antoine (milieu XIIe s.), sans transept, est un petit bijou ! Les preuves existent en cette église rurale, elles se comprennent bien sûr par son architecture militaire sobre autant qu’élégante, chère aux Templiers, ainsi que pas quelques symboliques de ci, de là : fleur de lys sur le portail etc.
D’une trentaine de mètres de longueur pour un peu plus de neuf mètres de large et le chœur, étroit et profond, de plus de cinq mètres, donnant davantage allure de chapelle d’ailleurs, une fois franchie la nef.

Bien visible sur mes photos, son portail à trois archivoltes, entouré d’un bandeau, en fait semblable à celui de l’église du Brethon jouxtant.
Chapiteaux : se sont feuillages principalement et quant à leurs bases, elles sont pattées.
Une abside polygonale : vue de l’extérieur, ne manquez pas de remarquer les corbeaux de type poitevin, courant sous la corniche, puis le codon, tout du long de l’édifice.
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