N’est-elle pas sympa cette « Charbonnière » prise en affût depuis le feuillu ?
J’allais au lac de Virlay, pour rompre quelques heures d’une journée de travail intense au bureau. 

MESANGE

Point de ressourcement, qu’est ce lieu environnemental, cette jolie pièce d’eau où nous aimons venir. Aussi, pour rencontrer la faune commençant son incessant ballet d’allers et venues au-dessus du lac, le soir tombant. Par le désir également d’assister au coucher du Soleil… Et oui, le Soleil se couche tous les soirs, il a bien de la chance ! Bien qu’il décline de quelques secondes, il me faut patienter, encore quelques minutes plus bas dans sa course. Aussi, je décide de zoomer sur la faune que je vais croiser, en faisant le tour du lac, aller dans un endroit plus en retrait, me dis-je. C’est alors que j’improvise et entre dans un feuillu qui ourle le lac. D’une position peu aisée (souvent l’affût), agrippant de la main gauche une des branches m’assurant de ne pas glisser en contrebas, (visible sur la photo), et tenant de ma droite la boîte à clics sur laquelle j’ai dépliée une longue vue.
Au-dessus, un corbeau que je ne vois pas mais que je ne peux qu’entendre via son cri strident. J’attends quoi ? Une grue aperçue de l’autre côté de la rive. Je ne la vois pas, elle non plus, mais l’entend non loin de moi, à quelques poignées de secondes plus basses de mon stationnement.

Pendant ce temps, je suis attirée par un bruissement de branchages au centre duquel s’y est mêlée une Charbonnière vaquant à son occupation, alors que je l’observe… Histoire naturelle et à la fois particulière quant à cette fin de journée.

Après quelques minutes passées, je range le matos et sors de ma « cachette » pour regagner le lac, plein ouest. De fait, le Soleil a promis de se coucher et je le photographie à l’envie… Et voilà, c’est déjà fini ! Après cela, je reste quelques minutes supplémentaires car je vais observer cette faune à travers l’émouvant dîner des grues cendrées, partant souvent à deux d’un bout à l’autre du lac, montant et descendent dans leur envol pou attraper leur pitance juste au-dessus de la pièce d’eau. En effet, entre 18h et 19h, les petits gardons sautent par plaisir dans le Saint-Amandois. Tellement spectaculaire, j’adore observer cette nature, ne m’en lasse jamais, quelle qu’elle soit. Cette même soirée, je voyais également se poser un rassemblement d’aigrettes, sur un arbre mort, situé en fond du lac. J’ai bien tentée de shooter, mais bon, la mise au point n’est pas fameuse ..!
Au niveau de la mésange, je ne pouvais ni voir, ni apercevoir les grues, juste les entendais se poser : « poum », çà fait.

L’heure tourne, la fraîcheur commence à bien se faire sentir, les moustiques arrivent et je repars. Soudain j’entends dans mon dos un bruit arrivant, indéfinissable. Je me retourne, et trois têtes plus hautes que la mienne, deux grues sans doute bien repues, repartent de Virlay elles aussi, et dans la même direction que la mienne, sûrement pour regagner la forêt de Meillant, non loin d’ici.

Une réponse sur « Mésange Charbonnière à l’affut »

  1. Oh! Vos rédactions sont très vivantes j’adore vous lire Muriel, merci pour ce moment au naturel de vos envies.

    Mes amitiés,
    Le Pondy

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