Se visite entre le Sancerrois et le Pays-Ford, au Nord de Bourges

Par cet itinéraire découverte du patrimoine local, Aubigny dans le Cher est étroitement liée au pays de l’Écosse. Chaque année lors es estivales d’Août, se déroulent les Fêtes Franco-Ecossaises.
Appuyée contre l’épaule du Sancerrois, la belle ville d’Aubigny embrasse dans une même étreinte conquérants écossais, seigneuries et bâtisseurs. La ville domine de son médiévalisme les vestiges d’une grande cité fondée par les écossais, tandis que le château, épinglé sur l’étoffe des troupes de La Châtre, repoussée vers la Chapelle d’Angillon.



Au début du XVème siècle, la ville d’Aubigny était située par quatre portes :
– la Porte du Château,
– la Porte Sainte-Anne
– la Porte d’Argent
– et la Porte des Foulons.
A la fin du XVIIème siècle, la duchesse de Portsmouth agrandit le logis jusqu’à la chapelle, aménage la tour de l’aile ouest, et créé les Grands Jardins. Vers 1810, le château est encore composé d’une avant-cour, d’un grand pavillon d’entrée à deux étages, et d’une cour d’honneur bordée de bâtiment.

L’aile orientale abrite l’ancien logis et la chapelle ; l’aile opposée sert de dépendances et de communs qui se prolongent en fond de cour par un petit pavillon couvert d’un dôme qui abrite une horloge.
A l’extérieur, la basse-cour abrite les logements du gardien et des gardes, les écuries et les remises. L’orangerie et les serres donnent dans une autre cour, suivie d’un enclos appelé les Grands Jardins.
A la fin du XIX ème siècle, la mairie, l’école, la gendarmerie, le tribunal et la prison s’installent dans le château. L’aile sud et la tour de l’horloge sont démolies au début du XXème siècle. L’ensemble a fait l’objet d’importantes restaurations effectuées par l’architecte de la ville, Paul Gurérin, entre 1925 et 1925.
Dans l’enceinte du château, une vue aérienne montre le tracé des fortifications, de part et d’autre de la ville, et nous éclaire sur de nombreux détails intéressants la défense, et le siège d’Aubigny-sur-Nère est mentionné depuis 1589, par des ligueurs sous les ordres du maréchal de La Châtre.


Face à vous, cette très belle demeure au 15 Rue des Dames, voici l’histoire.
Après son tour de France comme compagnon, Henri Bourdoiseau, âgé de 22 ans, construit sa maison. En fait, les faux colombages sont plaqués sur les murs en brique et les angles sont ornés de ce balcon charpenté qui fait de cet ensemble un ouvrage remarquable, d’exception. J’adore ! La lucarne est dite en « guitarde« , c’est-à-dire une véritable pépite, une vraie de vraie que celle-ci, un réel chef-d’œuvre en terme de charpenterie. Comme vous el voyez-aussi sur ma photo, le belvédère est surmonté d’un petit clocher-tors et vous trouverez à Aubigny d’autres demeures de ce style.



Meri beaucoup, vos photos sont magnifiques Muriel!
Ce site est très accueillant, très agréable, bonne continuation.
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