Il est toujours intéressant de garder des souvenirs d’un passé,
quant aux traditions et anciens artisanats.

C’est bien volontiers que je je me saisis du clavier, la recherche des cadrans solaires mène à tout à la condition de tourner la tête. Toutefois, on ne peut que s’interroger sur la richesse de son patrimoine bâti (hors église), celui-ci traduit une activité économique évidente au cours des siècles passés. Cela s’explique très certainement par la situation géographique du bourg de Charenton sur une voie de circulation importante entre Sancoins et Saint-Amand Montrond. Sans aller plus loin dans mon article, il est clair que la grande place que l’on découvre en traversant Charenton nous indique l’existence de foires importantes.
Pour revenir au sujet, la photo prise sur une vieille maison face à l’église, nous montre un grenier séchoir à claires voies, même si aujourd’hui il est fermé de l’intérieur. Pour faire sécher quoi ? c’est une bonne question, dans cette partie du Berry et à mon avis seulement, il ne peut s’agir de fruits, ni même de denrées alimentaires. Je pencherais plutôt pour la maison d’un tanneur qui à cet endroit faisait sécher ses peaux. De quel animal ? Le cuir de vache ou plus généralement de bovins demande de grandes quantités d’eau, j’avancerais donc l’idée d’un tanneur de peaux de lapins.
Les plus anciens se souviennent certainement de ces marchands de peaux de lapins qui parcouraient la campagne en criant « peaux de lapins, peau……..x! » .Berry Au Cœur de France trouvera peut-être l’un de ces abonnés ou un lecteur avisé, confirmant ou infirmant cette hypothèse (?)