Mai… Muguet… Traditions…
Je vous souhaitons bonne chance !
Autrefois dans les campagnes, des jeunes célébraient le mois de mai avec un faste particulier. La fête était belle et joyeuse. Il n’y a pas de plus belle saison à l’augure des plus beaux moments.
On disait que dans la nuit précédent le 1er mai, des jeunes gens des campagnes accrochaient des « mais ». Ce sont des bouquets de branchages ornés de guirlandes, et c’était accroché au-dessus de la porte d’une maison où vivaient des jeunes filles à marier. Le garçon amoureux s’appliquait à réaliser un ‘ mai ‘ à l’intention de celle qui tourmentait ses nuits et à qui il avait l’intention de déclarer sa flamme.
Le dimanche suivant, ou à la fête patronale d’un pays, les jeunes gens faisaient, au rythme du tambourin et du violon, la tournée de ces maisons. Les jeunes filles devaient se montrer et venir danser leur « Mai« . Puis elles remettaient à l’un des garçons quelques pièces de monnaie. La donatrice la plus généreuse voyait le lendemain sa maison ornée de « Beau mai de la danse« . Avant dans la soirée, les jeunes, garçons et filles se retrouvaient au cabaret ou sur la place d’un village pour dîner et danser, grâce à l’argent de la collecte de la journée.
Une superstition qui se fait encore parfois dans quelques provinces, parle de funeste les mariages de mai. On dit « noces de mai, noces mortelles ». C’était dans se mois que les Romains fêtaient les Lémuriens, que Romulus avaient instituées pour se délivrer de l’ombre plaintive de son frère assassiné. Ovide dans ses fastes dit « Que les vierges ou les veuves se gardent bien d’allumer dans le moi de mai des flambeaux de l’hyménée, ils se chargeraient aussitôt en torches funèbres ».
Le Ier mai est la fête de Maia, c’est pourquoi il est parfois porteur d’un malheur conjugal, de se marier ce jour là.
Bon et très heureux Ier Mai à tous !
Muriel
Le Berry 