
Découvrons Clermont par ce superbe vitrail que je photographiais. Connaissez-vous le lieu d’où je fis ce visuel ? C’est une majestueuse cathédrale, elle aussi, qui s’élance vers le ciel et couronne la butte du centre historique.
Le vitrail inspire des symboles positifs et fait le lien entre la partie visible du message et le message occulté de celui-ci. Une fois que l’on rejoint ces deux moitiés (symbolisme), se fait alors la « re-connaissance » par un nombre considérable de sens. Le discours va permettre en fait l’incarnation du message, en ouvrant la voie de la connaissance. J’ai photographié celui-ci pour plusieurs raisons : la beauté de l’iconographie, la force de la couleur, à la fois dominante et initiatique, ainsi que pour ce qui anime la forme via une approche plus ésotérique. À première vue, je ne saurais vraiment dire si la Vierge s’inscrit au centre d’une étoile, mais ayant trouvé la réalisation du vitrail de toute merveille, une heureuse visite a sollicité cette photo.
Vitrail qui traduit l’image de la femme Vrouivre qui, comme le montre ma photo, la Dame au serpent, tout comme Éve ou Isis, Marie, Athéna, Cybèle, Cassandre, Pythie, etc., fait entrer dans la Tradition intemporelle par la sagesse du serpent, lui-même lié à la sagesse. Ce vitrail nous renvoie immanquablement à la femme de Terre, à la Terre-Mère, car la femme voilée ci-dessus sait parfaitement où poser les pieds : ici, sur le nœud tellurique (les noues). Pour exemple, on pourra également y voir le fait qu’elle soit née d’une source, d’une eau vive. La femme n’écrase bien sûr pas le serpent, elle lui maintient fermement la tête et, au niveau du symbolisme, ce geste traduit qu’elle connaît et sait contrôler les énergies telluriques, l’énergie de la Terre. En cela, elle est aussi une Mère-Cure (Mercure), autrement dit une femme qui soigne.
Les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption sont mis en valeur par un écrin anthracite. Certaines verrières, par exemple celles à médaillons, qui se lisent comme une bande dessinée, ont été confiées au peintre verrier GODIN pour leur restauration au XXe siècle.


Je connais un peu, du moins assez pour reconnaître. J’ai eu un grand plaisir avec mon épouse, à visiter la cathédrale et ce vitrail où nous nous sommes arrêté pour le contempler assez longuement d’ailleurs. Le bleu est splendide, l’histoire de ce vitrail, tout!
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