Les dolmens de l’Indre,
retour sur des chambres funéraires Antiques
Ces pierres pleines de légendes et mystères trônent dans la campagne berrichonne. Je vous propose ce visuel depuis la campagne de Levroux, et la collégiale est toute proche. Raison de plus pour aller voir, et qui sait, réveiller une fée endormie…
J’ai lu vos messages sur le mottes féodales et les tumulus, voici les dolmens. Pendant longtemps, on a cru que les dolmens étaient des autels de culte païen destinés aux sacrifices, et c’est sans doute pourquoi au Moyen Âge, beaucoup étaient renversés ou ensevelis. Mais les dolmens sont des sculptures, et à l’origine, la construction en pierre était recouverte de terre, formant un tumulus. Au cours des siècles, cette terre rapportée à disparue, faisant apparaitre puis voir les blocs de pierres. Comme cela, on comprend mieux pourquoi on en découvre de plus en plus. Ces chambres funéraires ont probablement été érigées avant l’époque celtique (qui pourrait en dire plus ?).
C’est toujours utile de remonter dans le temps !
Autrefois, le dolmen était un chambre funéraire unique et de taille modeste. Dans l’Indre, il y aurait comme cela une quarantaine de mégalithes (une trentaine de dolmens et une dizaine de menhirs, pierre levée ou pierre-Folle à Liniez, du dolmen de la Pierre à Moulins-sur-Céphons, de celui de Passebonneau à la Châtre-Langlin ou aux Gorces à Parnac.
L’Indre est un département où vous trouverez de nombreux dolmens. Peut importe si vous les trouverez timides, introvertis, généreux à certains endroits et les noms des villages traversés vous mettront sur la voie celte. Si vous allez de Levroux à Vatan ou vice versa, vous ne pouvez pas les rater, c’est au bord de la route : les pierres de Liniez.
Etape faite à Levroux

À votre avis qu’elle est aujourd’hui la principale force de cette ancienne mémoire visible, quant à de grands spécimens comme ceux-ci ?

