Au tympan, à l’Écoute…
La pierre joliment sculptée depuis le portail de léglise, parle assurément. Les « 4 Vivants » de la mandorle illustrent l’un des cinq symboles romans parmi ceux que nous rencontrons le plus souvent, le plus représentatif en terme d’Enseignement de l’art chrétien. Le Tétramorphe, symbolique allégorique, n’étant pas issue des Écritures saintes, au sens du terme. Aussi, la représentation des 4 fleuves du paradis, décrits dans la Genèse.

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Rencontre avec des passionnés ! Tant de patrimoine culturel, que par la randonnée. L’église romane que je vous présence aujourd’hui, n’échappe pas au regard de Saint-Michel qui a choisi le village de Chârost. C’est lui qui vous accompagne pour la visite. Bonnes découvertes, depuis l’ici et maintenant !
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Le village est situé à l’Ouest du département du Cher, au-dessus de Saint-Florent.


Le château
Coup d’oeil sur votre gauche, en passant. On le dit indépendant de l’église. Lorsque l’on s’attarde sur son histoire, le château construit sur une base carrée, d’une tour édifiée à 20 m et par après celle de droite (sur ma photo) à 14 m, est étroitement liée à la seigneurie de Déols et à celle de Amand Joseph Bethune-Chârost, qui entre autres, intitua une caisse pour les pauvres.

Parcours Rando
Juillet 2012…

Franchissant le pont métallique qui surplombe le cours d’eau de l’Arnon. De ce premier contact avec la commune et hummant l’air d’un sympathique environnement, je continuais, par une météo pour juilletistes, en croisant les Chârostais. Je continues en remontant de tout son long la rue, jusqu’à atteindre l’église. Deux coups de pédales plus tard, une pancarte touristique m’indique que j’en suis proche.
L’église n’est pas centrée, elle a été édifiée à l’écart.
Sur la voie de Saint-Jacques-de-Compostelle
Morthomiers, Villeneuve-sur-Cher, Brouillamnon, le Carroir du Gué, puis Chârost, Saugy, et s’achemine ensuite vers Issoudun.
Eglise
XIIe siècle
– Dédiée à Saint-Michel
Situé à l’Ouest dans le département du Cher, classé MH depuis 1910, l’imposant édifice nous accueille depuis une vaste place.

Le flanc ci-dessus met l’accent sur un calcaire ferrugineux, lequel servit pour la construction de l’église. Connaîtriez-vous la carrière d’où elle fut extaite ?
Je me suis demandée, en l’observant globalement, si cette pierre rouge ne provenait pas de La Périsse, comme celle qui servit à édifier la belle collégiale de Dun, qui est aussi composée en partie de la noble pierre blanche de Charly : voir ma photo ici.

Dans mon «inspection du contournement de l’église» me voici face au chevet :
J’aime ce plissé, et vous ?
