Lorsque l’on évoque les ouvrages que nous côtoyons depuis le Canal de Berry, on pense en premier lieu à celui magnifique que je photographiais. Je veux bien sûr parler du Pont-canal de La Tranchasse alignant au sein du paysage ses huit arches qui enjambent le Cher, soutenues par des piles non moins puissantes. L’appareil architectural construit entre 1829 – 1834, puis classé à l’inventaire, attire notre observation minutieuse quant à l’environnement immédiat dans lequel nous immergeons. Son déclassement à lieu en 1955 car il menaçait ruine.
Il est évidemment superbe et aussi, le plus long du canal du Berry, d’une bonne longueur de 96 mètres pour 7 mètres de hauteur. Et ce, que nous nous trouvions dessus ou dessous celui-ci, à taquiner les écrevisses (que je découvrais pendant une randonnée sur les bords du Cher) accompagnée de très bons amis.
J’ai toujours accordé une certaine fascination à la symbolique même du « pont » quel qu’il soit.
Qui dit « franchir » dit aqueducs, ponts, passerelles pour accéder d’un lieu à un autre !
Le pont est de fait la fermeture pour une ouverture nouvelle (un passage pris pour sa forme initiatiquement spirituelle, le lien entre deux états d’âme, oblige à traverser. Donc les mêmes attributs que la « porte » et d’ailleurs, le pont intervient dans les grands rêves initiatiques).

Autrefois, les ponts étaient en bois pour la plupart. Au fil des années, ces ponts se sont détériorés ou ont été emportés soit par les eaux, soit recouverts par la végétation au point qu’ils ne sot plus visibles. Les plus grands ponts, encore debout, étaient en pierre et à la fois fondamentaux pour la vie économique d’une époque. Bien que solides, cela ne les rendaient pas pour autant exempts de détérioration causée par des vents contraires et l’érosion.
Construction de Ponts-Levis
En avez-vous vu se baisser ou bien se lever ? Bien sûr cela va nous renvoyer à des visuels symboliques et antérieures, sans doute, à ce qui est de nos jours parsemé tout au long de la voie d’eau que nous pouvons fréquenter désormais, en tant que Canal de Berry à vélo. Le plus jouxtant de la portion Saint-Amand-Montrond est celui-ci :





