Un édifice gothique
dépourvu de transept

On voit autre chose qui ne fait pas très heureux, mais comme il s’agit de
ma prise de vue, cela a été effacé. Amis Berruyers, n’hésitaient pas dans
les commentaires…
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Au narthex, un grand porche ouvrant sur le parvis (à l’origine),
et le porche intérieur ouvrant sur la nef.




Beaucoup à voir, entrons à l’intérieur ! Allons-nous y rencontrer une mule blanche ? Mystère…
En fait, ne faudrait-il pas commencer la visite de l’église par la contemplation du joli tableau ci-contre, que je photographiais ? Dans la mesure où toute l’histoire de l’église que je vous propose aujourd’hui, repose sur sa légende fondatrice… Saint Pierre-le-Guillard, sous la protection de St-Pierre & St-Paul, amène ses visiteurs jusqu’au visuel d’une légende. Elle illustre une mule à la robe blanche, agenouillée devant le Saint Sacrement que porte Saint-Antoine de Padoue.
Le tableau est de Germain Picard (fin XVIe – XVIIe siècles)
Cette mule qui nous accueille avec beaucoup de bienveillance, tout de suite en entrant, sur la droite, levons le nez et voyons. Mais en fait, ces regards croisés arrivent après la déambulation dans la nef et tout autour de celle-ci. Je vous propose via mes visuels, les sujets forts intéressants que renferment l’église.

En pénétrant dans le bel édifice de style gothique, on est accueilli par tout d’abord beaucoup de clarté. C’est même assez surprenant d’ailleurs, mais en fait, ses fenêtres plein-cintre et en nombre dans la nef, assurent l’éclairage de l’église.
D’emblée, nous sommes immédiatement pris par les volumes, la hauteur et cette superbe clarté intérieure se suffisant à elle-même.
Hé op ! Les premiers clichés ne tardant pas, je fis un balayage quant à l’environnement immédiat, me plaçant au pas de la nef, là sous la tribune, puis jetant mon dévolu sur l’architecture. C’est une église qui est dépourvue de transept et qui possède un déambulatoire.
En 1164 une bulle du pape Alexandre III mentionne une église existant sous le vocable de « Sancti Petre jaillardi. »

Dans un acte d’Henri de Sully, archevêque de Bourges en 1180, elle est nommée « Sancti Petre lo jaillart », ce qui permettait de la distinguer des deux autres sanctuaires de Bourges, Saint-Pierre le marché et Saint-Pierre le puellier.
En patois berrichon le coq est appelé « jo », le petit coq « jaillet » ou « jaillard » ; faut-il voir dans l’appellation le Guillard une référence au coq du clocher ou au coq qui rappela à Saint-Pierre son reniement, ou bien, ce qui est plus probable, une référence au terrain marécageux du bas quartier d’Auron, car en vieux français, « jaille » signifie marécage ? ».
Chapelles St-Augustin, St-Joseph, St-Claude

Ouvrant la porte de Saint-Pierre, nous avons croisé un joli vitrail de Notre-Dame de Lourdes et sommes entré dans la nef.

Nous sommes tout près de la légende qui fit l’église.
J’y reviens dans quelques instants !

Très éclairée par ses nombreuses baies (quasiment du « plein-jour »)
Saint-Pierre, robuste, évoque bien les solides attraits qu’ici nous parcourons.

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