Un jardin situé
sous le signe de la Paix
C’est un jardin de savoir-faire !
Ce vaste ensemble paysagé est nommé « Square de Lucien Beaufrère » en hommage au Maire de Vierzon-Ville (1929-1935). Les Vierzonnais l’ont baptisé également « Jardin de l’Abbaye » en raison de sa localisation sur les anciennes terres de l’Abbaye bénédictine de Saint-Pierre, actuellement bâtiment remanié et Hôtel de ville.
Il s’agit en fait d’un jardin de style Art Déco, caractérisé par les formes géométriques : lignes droites, courbes, colonnes, l’utilisation des avancées technologiques et aussi de matériaux issus de l’ère industrielle (ciment armé, céramique, ferronnerie, électricité).
Si le jardin est bordé d’un côté par le canal de Berry, il est aussi entouré par l’Yèvre, un cours d’eau naturel. Un architecte inspiré, Eugène-Henry Karcher et statuaire originaire d’Angers créa ce remarquable espace d’art et de nature.
Pour aller d’une berge où se trouve à quai le bateau Cher, au jardin de l’Abbaye, nous
empruntons la passerelle qui fait cette jonction.
Entre les feuillus, l’église Notre-Dame.
Cet architecte fit appel aux entreprises et à la main d’oeuvre locale :
- Charbonnier pour la ferronnerie
- Dembac pour les carreaux
- Karcher réalisa les sculptures sur place
Avec de nouvelles élections, c’est Lucien Beaufrère, maire de Vierzon, qui dirigea tous les travaux. Autrefois, une loi obligeait chaque commune à ériger un monument aux morts en souvenir des soldats qui trouvèrent la mort pendant la première guerre mondiale (1914 à 1918).
Le maire de l’époque, Emile Péraudin, lança un concours pour la réalisation du monument. C’est Eugène-Henry Karcher qui gagna le concours et réalisa de fait l’ensemble de ce très joli jardin d’eau.
Le Monument aux Morts
C’est l’élément principal du square. Il a été inauguré une première fois, le 11 novembre 1933. Côté donnant sur le bassin, tout en haut, à travers la Berrichonne, Karcher a voulu rendre hommage à toutes les femmes qui ont tenu un rôle important pendant la guerre. Elles ont remplacées les hommes au foyer et à l’usine.
De part et d’autre, plusieurs figurine, au centre, deux athlètes entent de refermer une dalle derrière laquelle se trouve un glaive. Sur le bas-relief, ce sont les familles qui viennent se recueillir sur les tombes. On n’aperçoit des femmes, des enfants, des personnes âgées. Ils tiennent à la main des roses. Ce bas-relief est négatif, car il met malheureusement en scène le malheur et la mort. Cependant, il est l’oeuvre majeure du square de Vierzon et c’est ainsi qu’il est nécessaire de l’appréhender.
J’espère que cette promenade vous aura plu. N’hésitez pas à ouvrir un commentaire.
Aux berges du canal – Visite à Notre-Dame – Balade sur le marché