C’est quoi la différence entre la marche et la randonnée ?
Il me semble que le marcheur oriente plutôt sa démarche vers une connotation sportive, bien que celle-ci n’empêche nullement de se joindre à la découverte de son environnement, de la nature. Le randonneur lui, s’attarde plus volontiers sur les chemins de randonnée, se fait observateur du paysages, aspire à se reconnecter à son environnement.
Parallèlement, il fait de l’introspection, côtoyant de très près l’essentiel des choses, ouvert à des formes pensées lors de ces balades qui sont le plus souvent solitaires.
Le randonneur s’interroge sur ce qu’il voit autour de lui, en rapport avec ce qu’il pense être dans ce Tout. L’appel à la nature peut en effet se révéler être un cheminement idéal pour se retrouver, découvrir l’espace qui va offrir le repos aux yeux et à l’âme, de s’interroger sur les grandes questions existentielles de la vie.
Bien plus proche de dame Nature dans ces instants de communion, de cette approche ou quête d’absolu, c’est dans ces moments là que l’on pratique plus facilement le lâcher prise, où l’on accepte de perdre un peu de sa auteur en hypnotisant l’égo en faveur d’un instant de communion avec les animaux et les plantes, notre environnement, en écoutant le silence, en contemplant… Voici ce à quoi le randonneur s’expose le plus souvent.
La randonnée est devenue un phénomène de société où le randonneur éprouve un besoin de fusion avec la nature, il aspire également à randonner au cœur d’un village.