C’est le 15 janvier 1790 qu’a été divisée en deux parties distinctes l’ancienne province de Berri, donnant ainsi naissance à ses deux départements formant le Berry actuel de l’Indre et du Cher. Pour les deux départements créés par l’Assemblée Constituante les 4 et 7 février de la même année, on retiendra Bourges comme la capitale du Haut Berry et Châteauroux, capitale du Berry et actuel chef-lieu de l’Indre.
La Vallée du Cher, une vraie nature située au centre de la France, province Berry baptisée également Boischaut, département qui réunit des paysages variés offrant un cadre propice à l’évasion à une heure trente d’autoroute de Paris. Zone de contact entre le Bassin Parisien et le Massif Central, les différents terroirs du Cher se déclinent dans les somptueux panoramas de la Loire qui déroule son cours majestueusement royal.
La vallée s’étire au cœur d’un département de France qui au fil du temps, a gagner en superficie 73 100 hectares au gré de ses six régions naturelles formées par les paysages de Sologne, le Pays Fort et Sancerrois, le Val de Loire, la Champagne berrichonne, le Boischaut et la Vallée de Germigny puis la Marche.
Le département tire son nom de la rivière Le Cher (affluent de la Loire ) née dans le plateau de Combrailles, région granitique au nord du Massif Central, puis traverse le Boischaut.
Poursuivant son tracé géographique le long d’un vaste plateau relevé au nord-est sur les côtes calcaires du Pays Fort et Sancerrois, le département traverse le Berry du sud au nord-ouest, passant par Bouges, capitale du Haut-Berry, arrosé par deux des affluents du Cher qui sont l’Auron et l’Yèvre, tandis qu’un troisième, l’Arnon, épouse la limite occidental du département, bordé à l’Est par la Loire.
Générant de vastes pleines agricoles comptant environ 67% de terres cultivables, succédant à d’autres parcelles telles nombreux bocages dans la partie du Boischaut, prairies, sites forestiers :
– Superficie : 7 228 Km²
– Point culminant du Cher : est le Mont Magnoux (501m) près de Châteaumeillant à l’extrémité Sud du Cher en limite de la Creuse.
– Capitale du Berry : Bourges. Autrefois nommée Avaricum de par la présence sur le territoire d’une existence Celtique-Romane.
Saint-Amand-Montrond et Vierzon en sont les deux sous-préfectures. La ville de Saint-Amand est située au sud du département, elle est le chef-lieu du CHER. C’est également dans cette partie du Boischaut que battent puissamment les trois cœurs de la France, c’est ici et nul part ailleurs, que vous entendrez parler du Centre géographiques du pays de France.
– Démographie : Le département du Cher et composé de 29 cantons et cantons 292 communes. La population est estimée à 314 428 habitants, selon le recensement de 1999.

Le Cher depuis le Pont du Cher – St-Amand-Montrond
Le Cher : l’un des plus longs et des plus prestigieux affluents de Loire, conte de belles histoires d’eau berrichonnes. Il entre dans la région à travers les collines du Boischaut, vert pays d’élevage et gravite sur un parcours long de 350 km, s’acheminant vers Montluçon (Allier) puis Saint-Amand-Montrond (Cher), arrosant tour à tour quelques villes du département du Cher telles Châteauneuf-sur-Cher, Saint-Florent-sur-Cher, Bourges, traverse la Champagne berrichonne, région plate, de vastes étendues céréalières et agricoles, puis passe à Mehun-sur-Yèvre, Vierzon, Menetou-Salon, Sancerre, gagne les confins de la Sologne et boucle son périple au long cours dans les paysages de la Loire en Touraine, s’unissant aux grandes eaux du Loiret et du Loir-et-Cher pour égrener sur ses rives quelques noms de château prestigieux tels, Chenonceau cet imposant château des Dames qui enjambe le Cher, ou se voir offrir des jardins de rêve à Villandry.
Dans son cour inférieur, le Cher est devenu si imposant qu’il a fallu, tout comme pour la Loire, édifier des élevées sur ses rives. Les cours d’eau de cette rivière peuvent parfois devenir de véritables torrents, traversant des régions humides et à la fois perméables, recevant beaucoup d’eau qui ne s’enfonce pas dans le sol, créant parfois de par son abondance, des débordements, pour ne pas dire de véritables crues.