Lumière & Mouvement

L’ampleur d’un vêtement, l’aisance jointe au « mouvement », est à relier au statut (social) de la personne qui porte le vêtement. C’est-à-dire qu’ici, plus un plissé créé le mouvement, plus on peut augurer via une convention visuelle, ce qu’implique et traduit le mouvement lui-même… Le message occupe en bonne partie nos observations à ce propos. Il est un fil conducteur lors de nos déambulations.

Echantillon choisi

Zoom effectué sur un monceau choisi pour analyse.
Verrière du « Fils / Enfant Prodigue » – Bourges

Un vitrail est réalisé pour expliquer, communiquer LE message aux paroissiens. Il peut être révélateur d’espoir ou d’une toute autre connotation spirituelle, alors qu’il justifie toujours sa présence. Même les petits oiseaux le savent bien, lorsque de l’intérieur de certaines de nos églises ils entrent, parce que se trouvent plus de trous dans les vitraux que de pièces de monnaie dans les paniers de la quête. Mais ceci n’est pas trop de notre ressort, je veux dire, pas de ce qui intéresse la discussion orientée vers la « Lumière et mouvement ». Avec ce thème, nous continuerons notre promenade des vitraux. Nous n’avançons ainsi que de quelques mètres devant le vitrail, pour en fait stationner un bout de temps devant et décrire à tour de rôle nos ressentis via le visuel.

La fluidité du mouvement
s’inscrit dans son temps

Ma photo présente un exemple de style d’une densité exceptionnelle. J’ai voulu la partager sous forme de thématique orientée.

La présentation du « vêtement » symbole du changement d’habit, se traduit par le mot « conversion », soit changement d’apparence, d’état d’être pour un autre. L’image du vêtement souligne autant l’état lui-même que la motivation du personnage qui le porte.

Le rouge a un rapport physique, outre le fait qu’il exprime également l’amour divin. C’est cette partie du mouvement donnée, que l’artiste à mis en relief dans la verrière. Il n’est pas de différence entre le mouvement reproduit dans un vitrail, ou par les peintures monumentales contemplées dans les églises du Berry Roman. C’est un exercice passionnant auquel se livrer, pour la foultitude de détails à repérer puis à interpréter. D’autre part, on décrypte une partie d’un personnage. Ces éléments taillés, animés et colorés, tel le morceau choisi, sont insérés sous l’histoire du « Fils Prodigue ». C’est là un symbole de « Pardon » que nous retrouvons plus avant, quasiment toute en haut de la scène historiée via le père qui essaie de réconcilier deux frères, en faisant s’unirent leurs mains.

*La photo montre le bas du vêtement de l’homme en compagnie de cet enfant prodigue, alors qu’il traverse une période difficile. Il s’agit du détail où l’on voit deux hommes jouant une partie de dés. Cette mise en relation direct avec ce détail / symbole « les dés » pour objet – et le milieu de vie de l’homme, peut êtes considérée sous plusieurs aspects, mais au moins celui-ci : le jeu des forces en action, lequel échappe habituellement à la pensée.

Voici pour que j’ai voulu partager avec vous, au gré de l’article.
A bientôt pour un prochain article dédié.