Dans ce court billet, je parle du « Chemin » et non de pèlerinage.
Saint-Jacques comme itinéraire culturel, ses chemins depuis la ville de Santiago de Compostella, également à la genèse d’un essor culturel remarquable en cette belle région de Galice.
Mais les « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle« sont en fait contemporains. Aussi, soyons prudents sur les itinéraires, n’oublions pas l’ermite Jacques à la Chapelle-d’Angilon, Saint Martin à Aubigny-sur-Nère et à Léré. Rien à voir avec un pèlerinage), les nombreux pèlerinages intra-berrichons comme celui de Vaudouan dans le bas de l’Indre, Sainte-Solange dans le village éponyme, etc… Il y en avait un peu partout. N’oublions pas non plus Rome, Jérusalem et Saint Gilles du Gard, ils nous concernent au niveau des itinéraires.
Pourtant, le propre du pèlerin ou du randonneur sur le Chemin est, justement, de ne se laisser influencer par aucun discours, aucune pensée qui n’est pas la sienne, attendu que d’aller marcher ici, passe par le lâcher-prise accepté de plein gré, en vue de faire LA rencontre, c’est à dire aussi, se donner rendez-vous avec soi. C’est la démarche sine qua non du marcheur « engagé » à trouver sa Voie.
De mon point de vue, marcher sur le Chemin représente plus qu’une balade de randonneurs. On se trouve sur une itinérance tellement particulière !

