Je fais part de mes visites au village de Clémont en disant au début du chapitre qu’après avoir parcouru les rues où s’exposent de jolies demeures à pans de bois, puis ma visite jusqu’au château, je remonte le bourg pour aller découvrir l’église Saint-Étienne, voici.
Au plaisir de la découverte
XVe – XVIIe s.
Je trouve toujours intéressant de découvrir l’histoire du village par son église. Celle-ci est paroissiale et relève de quelques éléments qui ont aiguisé ma curiosité. Bien que l’édifice ne relève pas du Berry roman, qui lui couvre les périodes allant du XIe jusqu’à au mi-XIIIe s (tardif pour être roman) : pas au-delà pour l’art roman dans son jus – je lui trouvais une sympathique architecture.
D’abord, ces quatre toits pignons accueillent l’arrivée du visiteur, côté latéral de l’édifice. Ces quatre pignons, en fait, couvrent chaque travée du bas-côté. Sur ma photo, vous distinguez la petite porte latérale – même style que le portail qui se présente à l’ouest – elle permet d’accéder directement au collatéral.
Et puis le clocher centré
C’est un beffroi d’ardoise – probablement fin XVIe s.

Mais voilà, l’église était fermée elle aussi lors de mon passage, je n’ai pu que procéder au contournement de celle-ci. Et puis elle est si jolie sous un beau ciel bleu... Quoi qu’il en soit, je peux vous la décrire d’un point de vue extérieur.
Lors de cette visite, je ne me présentais pas encore – boussole à eau posée bien à plat et hors veine de maçonnerie – depuis le seuil de St-Étienne de Clémont (dédicace côté portail ouest). Mais de fait qu’elle soit sous le patronage de St-Étienne, en vous aidant du lien ci-dessous, selon vous ? Dites-le-moi en commentaire.

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Portail occidental
Comme la petite porte ci-dessus, il présente un arc brisé terminé d’une accolade avec chou frisé.
Le tympan (symbolique de l’écoute : dès l’entrée) a été restauré, il montre des fleurs de lys qui soulignent le caractère seigneurial du lieu et du monument, ainsi que de rosaces. Au-dessus du tympan, sont deux portes qui s’ouvrent séparément, cela par le trumeau creusé d’une niche, laquelle abrite une statuette. De fait, un décor abondant ici, accosté de pinacles, et le cadre qui surplombe la niche, est garni d’un réseau flamboyant aveugle.
Avez-vous visité cette église ?
N’hésitez pas à partager des éléments personnels quant à vos découvertes,
qui pourraient enrichir l’expérience de visiteurs potentiels.

