
Vous ne connaissez-pas ? D’accord, alors allez-découvrir cette curiosité patrimoniale si cela vous parle ! C’est un itinéraire fléché d’une centaine de kilomètres, il sillonne des paysages typiques, en reliant de jolis villages tels que Subligny, Santranges, Jars, Boucard…
Les granges concernées, qui jalonnent le circuit, sont signalées par un panonceau touristique. Outre les haltes, vous pourrez vous balader dans les villages pleins de charme, découvrir d’autres patrimoines, visiter les châteaux qui gravitent non loin des granges pyramidales.
Galerie photos de mes prises de vue.
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Le saviez-vous ?
Impressionnante, la toiture est composée en moyenne de 35 000 petites tuiles de terre cuites posées sur des lattes soigneusement clouées, tandis que celles du faîtage et des arêtiers sont scellées au mortier de chaux.SANTRANGES
« La grande Tuilerie«
Essentiellement utilisée pour le rangement, elle n’en garde pas moins un aspect pittoresque, dû en partie aux pancartes publicitaires fixées sur ses murs.LÉRÉ
« Le Bourgeonnois«
Le saviez-vous ?
Le torchis qui remplit les pans de bois est traditionnellement composé de paille de seigle, d’argile, d’éclisses de châtaignier ou palissons et de crins d’animaux entremêlés (vache, cheval)
Il est difficile de dater la construction de cette grange : seule, une pierre au dessus d’une porte est datée de 1826. La dernière transformation remontrait à 1944-1945.LA BANNÉE
Grange du IXIe s.
Semi-pyramidale, cette grange pyramidale est caractéristique de celles de celles qui sont élevées dès le XVIIe siècle en Pays-Fort. Elle conserve l’encadrement de ses portes, elles sont en pierre de taille.JARS
« Les Chenuets«
Le saviez-vous ?
Avec son intérieur vaste comme deux maisons, la Grange Pyramidale était le bâtiment le plus coûteux à ériger malgré l’utilisation des matériaux locaux (silex, calcaire, grès ferrugineux et argile).
Quelques dizaines ont pourtant traversée les siècles. Cette grange est toujours en exploitation : animaux, foin, paille. L’une de ses tuiles date de 1620. Des réparations ont été effectuées avec des matériaux locaux, la brique a remplacé le torchis.BOUCARD
Visible depuis le château.
La grange est dotée d’un petit appareil en devancée, un auvent harmonieux à l’ensemble de cette construction.AUBIGNY-SUR-NERE
XVIIIe s.
« Avenue de la Grange aux Dîmes »
De plan « massé » et chapeauté du toit pyramidal.
Construit sur des poteaux, le bâtiment comporte une nef centrale et des bas-côtés. Deux appentis en avancée, flanqués sur l’air à battre, devant la porte charretière.
Utilisée pour l’engrangement et comme cellier à vin, cette grande dite « des Dîmes » servait sans doute également d’entrepôt de marchandises contre impôt.JOLIVEAU
La grange du Joliveau est une construction datée vers le 16e siècle, la grange était elle-même datée de 15105. A l’origine couverte de paille, elle se caractérise aujourd’hui par une fente dans le toit permettant sur l’un des pans d’aérer les fourrages. Comme toutes les granges de cette thématique du Pays Fort, elle permettait un logement rationnel pour les récoltes et le bétail. La partie centrale restait toujours disponible et servait à l’occasion à battre le blé au fléau. A noter la construction du soubassement réalisé avec la pierre du pays, et les ferrures de la porte forgées d’origine. La maison de ferme est aujourd’hui restaurée en gîte rural. Je remercie les propriétaires, M. et Mme Lelièvre (dont les ancêtres étaient déjà la en 1680 !), pour nous avoir réservés le meilleur accueil.