Anciennement « Saint-Pierre-Le-Marché », elle fut mise sous le vocable de « Notre-Dame » depuis le 24 avril 1803.

Nous sommes le 4 septembre 2020 à Bourges. Passant ici, rien ne semble bouger autour de Notre-Dame. Je vais en profiter pour entrer et faire quelques photos depuis une troisième visite sur les lieux. Avant cela, ce cliché depuis l’extérieur.
Je fis d’abord le tour de l’église, classée MH depuis le 28 janvier 1931. Sa construction datant de 1157 est liée à l’histoire de chanoines réguliers de l’abbaye de Saint-Ambroix, à Bourges (de nos jours reconvertit en hôtel-restaurent). A partit de 1964, commence la restauration côté nord, ainsi que la toiture. Pendant la période des travaux, l’église fut fermée du 8 janvier 2001 au 1er février 2003.
La façade occidentale montre en sa partie supérieure un attique corinthien.
Aujourd’hui, j’entre à l’intérieur.

Une porte assez ouvragée, arabesques, motifs floraux et un cœur centré pour chacun des encadrés. Dans la partie supérieure de la porte, on distingue une épée qui croise une clé. Au centre de la porte semble être représenté un chapiteau de style corinthien.

Lors d’un grand incendie qui eut lieu dans à Bourges en juillet 1487, cette église détruite et c’est au début 1525 qu’est supposé l’achèvement des travaux, quant à sa restauration.
Parmi ceux-ci, la grande nef a été rallongée via une 5ème travée. A cette même période de l’histoire de Notre-Dame, l’architecte Pellevoisin commence les travaux de construction relatifs à la tour du clocher.
Attendue dans le centre-ville, je n’avais que très peu de temps à poursuivre la déambulation matinale. J’y reviendrais pour publier la suite de la visite.
L’église étant toujours ouverte, n’hésitez pas à la visiter et faire des découvertes.