Pour certains, les vacances ne sont pas une simple parenthèse sur habitudes courantes dans le quotidien. Elles symbolisent un art de vivre, et c’est pourquoi le Berry est aujourd’hui l’une des destinations privilégiées « pour sa douceur de vivre », si je tiens compte des sympathiques internautes (amis, abonnés, visiteurs du site) qui dans leurs mails et commentaires autres, n’hésitent pas à correspondre. De « destination » touristique, désormais, le mot lui-même à un peu perdu, au profit à présent de ce qu’une région offre en termes d’animations estivales et touristiques. Ce que je veux plus précisent dire, c’est qu’il n’est plus tant « destination » d’une région, que ce que l’on peut y vivre et faire pendant les vacances. C’est cela qui fait opter pour des vacances dans une région au regard d’une autre. Les animations possibles font désormais le choix premier des vacances, et non plus le choix des vacances pour sa destination parce qu’elle est belle par exemple. Et c’est alors un nouveau tourisme auquel s’adapter.
Bienvenue pour ce nouvel édito. Alors cela fait plusieurs semaines que je m’étais éloignée du site, afin de me consacrer davantage à l’extérieur de quelques heures passées au bureau, à mon domicile. Je suis donc très heureuse de vous retrouver, cela me donne aussi l’occasion de vous rappeler que ce site existe grâce à vos besoins, vos visites, commentaires et nécessité de vous relier au Berry. N’hésitez donc pas à vous joindre à nous, à l’envie, à loisir, depuis l’accueil Berry Au Cœur de France.com.
Des principales sections qui l’animent, vous retenez généralement la découverte, au vu de vos recherches relevées par le moteur de recherche local du site – la découverte ainsi que des liens ciblés, et là, je comprends fort bien ce que vous aimez parcourir ici et donc vos envies voire besoins. C’est parfois une idée nouvelle dans vos recherches, et première constatation, je me rends compte que l’essentiel de celles-ci souligne une certaine continuité, une fidélité à vous connecter, qui a mon sens traduit de ce fait quelque chose de plutôt agréable, pour vous comme pour moi.
Voyez, comme « faire le pied de grue » n’est ni une vue de l’esprit, ni une image d’Épinal – vous noterez le jeu de mots ! Ce fut lors d’un commencement matinal de mars, quelques minutes préalables et suffisantes à regagner son lointain : distance existante entre un quartier de Saint-Amand, jusqu’à Virlay.
C’est en 1868, que les fresques de l’église St-Sylvain de Chalivoy furent mises au jour, par la découverte de l’abbé de la paroisse. Elles sont incontournables parmi celles du Berry Roman, c’est pourquoi je vous les propose par la randonnée que je fis par les petites routes de campagne. Partez en randonnée accessible sans voiture, plutôt à vélo pour y voir bien davantage !
Mon arrivée à l’entrée de Chalivoy, église en vue : juillet 2016 Face à vous, en route descendante, vous êtes à 200 m de l’édifice.
Bonjour et merci à celles et ceux qui découvrent Berry Au Cœur de France. Aussi, à vous visiteurs et lecteurs habitués. C’est avec plaisir réitéré, que je vous propose un nouvel édito. Très heureuse aussi de vous compter parmi les visiteurs du site.
Un 1er Avril très froid et neigeux, qui m’amène à écrire l’édito d’un printemps commencé depuis plusieurs jours déjà, mais qu’on ne penserait pas. Après avoir eu le printemps en hiver, en ce moment, c’est plutôt l’hiver au printemps. À une semaine près, nous allions comme en été, grâce à des températures enregistrées au-delà des normales de saison. Cependant, et sans que nous puissions changer quoi que ce soit, cela semble si dérisoire au regard de ce qu’il se passe sous nos yeux – par les informations retransmises – à des milliers de kilomètres de la France. Dans l’attente, cultivons le positivisme, appelant de nos vœux collectifs le retour à l’harmonie et jours meilleurs pour tous.
Dimanche 20 mars 2022. L’équinoxe du printemps, avec lui, de retour. Au jardin, s’y font entendre d’alertes mésanges et tout est fait de dame Nature pour conduire le vivant vers d’heureuses destinations, c’est ce qu’il est nécessaire de cultiver en terme d’espoir, en cette période non épargnée de l’autre côté de nos frontières, situation humanitaire empirique à plus de 33 heures de distance de la France.
Le voile du Sahara retiré à la mi semaine passée, que nous fallut pas nettoyer (tout), pour enlever l’aspect sépia qu’il laissa sur son passage. Il en reste en encore un peu, mais à ce propos, aurez-vous vu, lors de journaux télévisés posant leurs caméras sur les pistes montagneuses, quelque chose de totalement inouï : la neige entièrement recouverte d’un voile orangé faisant fondre la neige aidé du Soleil en cela ? Gageons que l’inattendu ne revienne pas de si tôt !
Heureuse de vous retrouver, amis et visiteurs de Berry Au Cœur de France. Un temps s’est écoulé, lequel a vraiment permis de recharger quelque batterie, afin de mieux retrouver mon énergétique habituel, en situation de gérer dans sa globalité le site et ses très nombreuses pages, dont peut-être vous n’avez pas idée.
Bienvenue, si vous nous rejoignez et que vous découvriez le site. Avec plaisir, je vous fais part d’un nouvel édito, fraichement mis en ligne. Nou nous retrouvons donc pour quelques lignes en partage.
A comme « Aujourd’hui »… Il est 7 heures. L’ami des aubes journalières, qui réveille de ses douces mélodies, vient musicalement de valider les toutes premières minutes d’un 1er février que je sais déjà bien rempli, au terme de celui-ci. La période dans laquelle nous venons tout juste d’entrer, qui ne passe jamais inaperçue – entre ses diverses festivités : Imbolc, Nouvel An chinois, mois de la tournée minérale (entendez mois sans alcool), Chandeleur, Carnaval, Saint-Valentin, mois de la Marmotte, Journée mondiale des zones humides… Tout ceci en 28 jours seulement !
Deux possibilités de parcours s’offriront à vous au retour. Soit que vous reveniez dans vos roues, ou bien que vous décidiez une boucle, comme je la fis. Au départ de Quincy pour le retour à St-Amand, revenir à Preuilly, mais je détaille dans cet article le tracé que je composais en septembre 2012.
Depuis St-Amand, une grande rando se présente en perspective ! Aux augures de l’endurance, via un itinéraire de 130 km en tout, aller-retour (soit 6 h). Une balade gourmande pour mettre en valeur le terroir et les spécialités, parfois une article sur dégustation, tel ici, dont je me réjouis de concocter pour vous, amis et internautes en visites sur Miam Berry.
L’histoire se répète, portée par le désir. Je viens de préparer mon partenaire à ce que nous allons faire ensemble, vélo et moi sur les routes du Cher. Ce choix de randonnées patrimoniales n’est jamais compliqué pour qui a la passion du vélo et a pour habitude d’aller pédaler entre départementales et routes tranquilles de campagne, assez loin. Ce qui est mon cas.
Pour joindre Quincy au départ du St-Amandois, comptez 56.6 km, proche de la soixantaine. Vous découvrirez le premier vignoble du Centre à avoir reçu l’appellation AOC. Situé sur la rive gauche du Cher, les vignes de Quincy ne produisent que des vins blancs. De quoi combiner une randonnée lors d’une rando découverte du terroir.
Bien que la randonnée à vélo « Saint-Amand-Brinay/Quincy » suive les départementales mentionnées ci-dessus, je vous conseillerais de vous munir d’une carte du Cher pour traverser les campagnes qui parfois sont pas mentionnées sur le parcours : 64 km depuis Saint-Amand, à 27 km de Bourges et 24 km de Saint-Florent-sur-Cher.
Quincy pratique la culture de la vigne avant le XIIe siècle. Deux bulles de 1121 et 1115 confirment. Aux XIX et XXe siècles, agriculteurs, vignerons, forestiers, artisans, commerçants sont installés à Quincy. Avec ses 750 hectares répartis sur deux communes, soit Brinay et Quincy, le vignoble représente un important pourcentage de la surface viticole du Berry. Les viticulteurs obtiennent l’AOC par décret, c’était le 6 août 1936.
Depuis, le cépage et ses vins en sauvignon blanc ont acquis leurs lettres de noblesse, et bien sûr, conquis plus d’un palais !
Dans le village, en 1957 est la première grande salle des fêtes (Rue du Foyer Rural), de style Art déco. En l’honneur de la vigne, du vin et des vignerons, le fronton du bâtiment est orné d’un blason représentant celui de la famille Pinon « d’azur, au chevron d’or, accompagné de 3 pommes de pin d’or ».
En la salle des fêtes, des festivités s’y organisèrent via associations culturelles ou professionnelles, telle que la confrérie des Compagnons du poinçon, tenant chapitre solennel chaque année en avril.
De routes de campagne en villages vignobles à découvrir
Promesse d’un lendemain réitéré avec joie, n’avez-vous jamais vu monsieur. Soleil s’étendre à plaisir sur un vignoble, avant de décider vraiment à s’endormir dans les bras d’Orphée ? Une promesse perpétuelle.
Cette nature me passionne chaque fois, lever comme coucher du Soleil, d’où que je sois. Je me souviens d’une fameuse journée (ma boucle de 99 km) où je vis lever et coucher au-dessus de notre latitude 48 N 214′, et plus précisément, au dessus de la Pyramide de l’Or à St-Amand-Montrond. Le Soleil se dit probablement ce jour là que le zoom plaisir devrait me plaire… À Quincy, se fut un de ces beaux couchers sur lequel je pouvais m’attarder, car j’avais la clef de mon hébergement (Maison d’hôtes).
Cheminez à vélo dans la campagne du Berry pour un vrai plaisir ! Cette agréable balade que je vous propose, au départ de St-Amand-Montrond, vous conduira au cœur des paysages du Grand Meaulnes, les villages à traversés, les champs et bocages qui suivent ici et là, vous feront passer par toute une gamme d’émotions, et qui sait, de souvenirs.
Après la sortie de St-Amand, on met les roues en direction d’une jolie petite montée vers le Canal de Berry. Non loin de la passerelle (1ère photo de la compo), on descend des vélos pour mettre pied à terre et se retourner vers la Pyramide de la Cité de l’or qui chapeaute et se détache légèrement de la campagne environnante. Profitez de ce petit moment pur observer l’environnement immédiat du canal. Nous y reviendrons.
Itinéraire d’un Pique-nique pour randonneurs gâtés
Reprenons nos vélos pour traverser le village gallo-romain à Drevant, pour joindre cette fois le pont du Cher.
Drevant, l’origine du nom provient de la racine celte der Ven, ce qui signifie « chêne » ou « pierre abondante », de bonne qualité ».
L’insolite est depuis la façade de la petite église. Découvrez si vous ne connaissez pas !
La petite cité de caractère construite sur le côté droit de la rive et ce que nous reconnaissons aujourd’hui du village gallo-romain de Drevant nous le confirme. De son époque subsistent notamment monuments et habitations dont certains sont les vestiges que nous admirons encore aujourd’hui, village qui serait né du commerce très répandu depuis les rives du Cher, la tribu misait sur le port. N’hésitez pas à ouvrir un commentaire pour partager votre avis.
Désormais, la commune possède de magnifiques vestiges au pied du Canal
Il ne faut pas considérer la Gaule comme une nation au sens moderne du terme. Car dans les derniers siècles avant notre ère, en Berry et ailleurs, ce rameau celte qui s’est installé, s’est constitué de nombreuses tribus indépendantes. Elles n’ont en commun que la langue, la culture, la religion. Elles savent aussi commercer, construire des cités et des routes. Ce fût, bien sûr, la conquête des territoires, des villages, des bords de rives (plus au Nord). Puis des cités qui conservèrent leur nom gallo-romain jusqu’au IVe siècle.
La continuité entre Drevant et Ainay-le-Viel se fait est intense
Drevant dépassé de quelques minutes, dans notre dos, on roule vers Ainay-le-Vieil. Au printemps c’est très agréable d’y traversant paysages, communes et croix de chemin fichée de jaune, comme ci-dessus.
Puis, arrivée sur Ainay-le-Vieil
Vous longez par la droite la jolie forteresse : l’une des plus belles forteresses classées en Berry.
L’accès à la forteresse se fait d’abord par la cour puis, passant la poterne, nous entrons au plus intime de ce remarquable bâti placé sur la Route Historique Jacques Cœur. Même s’il n’est pas situé parmi les châteaux du Val de Loire stricto sensu, le château d’Ainay est l’un des incontournables en Berry. Passez la poterne puis la cour intérieure, pour faire face à la jolie tour d’escalier dans l’esprit gothique, que je n’ai pas photographiée. C’est d’ici que vous y admirerez le monument, notamment son enceinte crénelée se reflétant dans les douves en eau. Faites tout le tour par les allées aménagées du parc et poursuivez votre visite par l’intérieur du château, pour ne pas regretter ce parcours touristique en vue.
L’église
Plus loin encore, vous pédalez jusqu’à la commune de La Perche et vous croisez une chapelle bénédictine et même, vous aurez d’ailleurs à la contourner pour rattraper le bourg de Buhard.
Chapelle de La Perche – XIIIe siècle
Une commune fondée par une charte d’Ebbes VI de Charenton. Elle dépendait de bénédictines de Bussières, dans le département de l’Allier. C’est vrai que nous ne sommes pas loin d’Urçay. Cette église est de style gothique, d’ailleurs assez rare dans la région pour l’époque.
Je ne me suis pas arrêtée plus de 20 minutes, ayant quelques kilomètres encore, mais je ne voulais pas repartir sans l’avoir visitée. Ce que j’en ai vu, un chevet polygonal et une travée voûtée sur des nervures qui reposent sur des colonnettes simples et qui montent dans les angles, de hautes fenêtres à lancettes.
De l’intérieur, des chapiteaux qui ont des crosses, c’est-à-dire des bourgeons à tiges nervées qui s’épanouissent à l’extrémité, en une boule formée de 3 feuilles et 5 lobes. Les tailloirs que je découvrais sont polygonaux. Mais le plus intéressant, c’est la porte romane simple et sobre, qui tranche vraiment avec l’ensemble. J’ai fait une courte vidéo pour le son des cloches et les stries que je découvrais. Surprise ! Enfin non..
Prenez la route pittoresque conduisant à Buhar
Au menu de cette jolie promenade, le pique-nique tiré du panier ! Avant de continuer jusqu’à la Maison-École du Grand Meaulnes située à Épineuil-le-Fleuriel. Visitez
Et c’est reparti pour plus loin et cette fois pour la pause, il est plus de midi qui sonnait à La Perche.
La randonnée se termine à quelques minutes d’ici, par une suite jusqu’à Épineuil.
De près comme beaucoup plus éloignée, quelle est belle, la race bovine Charolaise ! Cela, depuis la campagne berrichonne, délimitée par les rivières, les bouchures – haies du Berry.
De générations d’éleveurs, il se perpétue la valorisation d’un élevage bovin des vaches blanches, via patrimoine de ruralité 100 % nature. Après vous avoir proposé un focus sur portrait de ruminantes toutes confondues, présentement, une suite plus élargie cette fois, peut-être plus singulière aussi, laquelle m’amène à rédiger l’histoire de la race, au gré de mes escapades et mes rencontres.
Météo et paysages changent à loisir sur mes focus ! De fait, les rencontres faites sont chaque fois différenciées, renouvelées lors d’un temporel. Plus ou moins éloignée de mon lieu de résidence, je me délecte de ces moments de retour à la source, de mes escapades campagnardes par lesquelles j’affectionne tout particulièrement de m’immerger. Récemment, lors d’un commentaire, un sympathique ami internaute écrivait « tu es une fille de la campagne » … Je pense qu’il a raison. J’en ai du moins les réminiscences, ayant vécue plusieurs années d’adolescence en campagne berrichonne : celle de l’Indre d’abord, puis celle du Cher. Aussi parce que… 😉 Non, je n’en dis pas davantage !
Avec opiniâtreté, année après année, les éleveurs de la race Charolaise continuent à développer et améliorer ce patrimoine. On peut vraiment évoquer un « Patrimoine », tant il est vrai que la nature à singulariser celui-ci. En touts les cas, des éleveurs, les charolaises sont les charolaises sont considérées leurs meilleurs animaux, dont ils en évaluent immédiatement le potentiel.