Il me faut vous conter une histoire issue de mes souvenirs, du temps où j’apprenais une autre connaissance de la tradition astrologique. Par après, la présence de ce vitrail à Chartres, et plus encore du signe astrologique représenté ci-dessous, ne vous étonnera pas ! Aujourd’hui, je vous propose, au fil de vos parcours, de relier le visuel que je photographiais à la cathédrale de Chartres, et de fait, d’essayer de relier le vitrail à l’œuvre elle-même : celle qui initie les deux personnages incarnés dans le principe solaire des Gémeaux. On pourra toujours intervenir antérieurement pour dater le vitrail, en parler plus avant, partager par d’autres voies si vous le souhaitez.
Commencez par vous attarder sur les deux personnages, expression du « deux » qui se fait Un, qui unifie et fusionne, quant à l’iconographie et à la communication comprise dans ce vitrail. Ces deux-là sont inséparables : l’un comme l’autre en quête de son double et de la genèse de sa propre histoire. Voici l’incarnation solaire des Gémeaux, mais également celle des jumeaux, d’étymologie exotérique. Ensemble, ils représentent l’Humanité et ses contradictions. Mais ce qui va surtout nous intéresser par l’étude du vitrail et ce que je veux vous présenter, c’est l’analogie qui est à faire entre les Gémeaux et l’Ordre du Temple. Vous les voyez, ces deux frères, ou frère/sœur, ou bien âmes-sœurs, dans l’environnement immédiat d’un Templier.
Là, je m’adresse aux personnes que j’ai l’occasion d’accompagner à Chartres pour des lectures éso-exo. Alors souvenez-vous… Faisant face au vitrail, je disais que ces deux entités Gémeaux devinrent les protecteurs de l’Ordre des Chevaliers, du fait qu’en étant en tête d’une cavalerie romaine, ils participèrent à la victoire du lac Regille. C’est donc en souvenir de celle-ci, qu’aujourd’hui il n’est pas surprenant de se faire côtoyer dans un même vitrail Gémeaux et Chevalier du Temple.
J’ajoute à ceci que la caste des chevaliers s’inscrivait au Moyen Âge dans une double direction : celle du combat et de la quête intrinsèquement active et qui l’accompagnait. Le combat n’ayant lui-même de sens que lorsqu’il était orienté à la faveur d’une cause (supérieure), ou bien sacrée. Pour exemple, le combat des forces du Mal et de l’archange Saint-Michel.
Gémeaux également, parce que les Templiers étaient représentés montant par deux sur le dos d’un cheval (blason de l’Ordre du Temple). Puis, replacés à leur niveau ésotérique cette fois, ces deux jumeaux, ces deux personnages étroitement liés incarnent toute la dualité de l’âme qu’il s’agit, justement, d’unir au nom d’un même idéal, à la faveur d’une même œuvre.
On sait bien que le druidisme a fortement inspiré Saint-Bernard, considéré par beaucoup comme le dernier des druides. On sait aussi que penchés sur les fonts baptismaux des Templiers, on trouvait des chanoines réguliers – ceux de Saint-Victor de Paris en particulier – et des cisterciens, notamment Saint-Bernard. Tous étaient fortement marqués non seulement par la spiritualité druidique, mais aussi par l’organisation politico-religieuse de la société celte, notamment par la primauté du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel… Vaste question, encore aujourd’hui d’actualité, mais d’une autre façon.
Si certains d’entre vous sont intéressés pour en débattre, je suis partante, le sujet me passionne. Il peut nous aider à comprendre le sens de certaines de nos églises romanes berrichonnes, de certains chapiteaux, de l’implantation des Templiers en Berry, etc.
Cerise sur le gâteau, ne négligeons aucun apport aux débats : l’histoire bien sûr, mais aussi l’aspect ésotérique et astrologique.
N’hésitez pas à commenter l’article, je suis toujours heureuse de vous lire 😉
Vos articles sont passionnants et je vous lis avec attention, vous nous apprenez beaucoup Muriel,
Sur le Berry et aussi d’autres de ce que sont vos passions !
Bon dimanche Muriel. Nous te remercions pour ton chaleureux accueil et la magnifique visite que tu commentais en juin dernier à Chartres.
Les vitraux, c’est d’après moi un art qui allie la technique de la nature. Un art ancien que les Maîtres Verriers modernes continuent de pratiquer avec noblesse. Le vitrail est une composition de pièces de verres translucides, colorées, serties dans une armature de plomb et une fenêtre. Les tout premiers vitraux étaient fait à base d’obsidienne de verre ou de coquillages clairs. Ils étaient rares et chers. Le choix des verres et la découpe des pièces sont essentiellement une composition du vitrail.
Dans le XIIe siècle, des techniques de peinture de grisaille du verre, cuite, permettent de modifier la transparence et contribuent à donner plus de détails ou de reliefs aux formes et aux personnages. Des teintures permettent d’en modifier ou de changer de verre. Au XIV e siècle, la teinture jaune argent donne la couleur, qu’au XVe siècle, la sanguine mélangée à la grisaille de chair. Au milieu du XVIe siècle, les vitraux sont émaillés, ce qui permet une palette énorme de couleurs.
Au XXe siècle, la résine synthétique et le ciment remplacent. Des superpositions de verres collés donnent de remarquables effets. La France est le pays record au monde en surface de vitraux au m2. Sais-tu combien possède au m2 la cathédrale de Bourges ?
As-tu eu un peu de temps à toi pour lire mon message, Muriel « E20 » ?
Je te souhaite de rencontrer beaucoup de passionnés sur ta route,
Bises
Bonjour Muriel
Merci pour votre article sur les signes dans les vitraux, comme le précédent, Comme beaucoup de ce que vous partager sur vos sites et facebook.
Annie
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Merci pour votre article Muriel.
Très intéressant et étayé. Vos explications permettent de se faire une idée sur ces thèmes et par vos belles photos, comme chaque fois bien sûr!
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Vos articles sont passionnants et je vous lis avec attention, vous nous apprenez beaucoup Muriel,
Sur le Berry et aussi d’autres de ce que sont vos passions !
Cordialement
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Excellent article, Merci Muriel!
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Bon dimanche Muriel. Nous te remercions pour ton chaleureux accueil et la magnifique visite que tu commentais en juin dernier à Chartres.
Les vitraux, c’est d’après moi un art qui allie la technique de la nature. Un art ancien que les Maîtres Verriers modernes continuent de pratiquer avec noblesse. Le vitrail est une composition de pièces de verres translucides, colorées, serties dans une armature de plomb et une fenêtre. Les tout premiers vitraux étaient fait à base d’obsidienne de verre ou de coquillages clairs. Ils étaient rares et chers. Le choix des verres et la découpe des pièces sont essentiellement une composition du vitrail.
Dans le XIIe siècle, des techniques de peinture de grisaille du verre, cuite, permettent de modifier la transparence et contribuent à donner plus de détails ou de reliefs aux formes et aux personnages. Des teintures permettent d’en modifier ou de changer de verre. Au XIV e siècle, la teinture jaune argent donne la couleur, qu’au XVe siècle, la sanguine mélangée à la grisaille de chair. Au milieu du XVIe siècle, les vitraux sont émaillés, ce qui permet une palette énorme de couleurs.
Au XXe siècle, la résine synthétique et le ciment remplacent. Des superpositions de verres collés donnent de remarquables effets. La France est le pays record au monde en surface de vitraux au m2. Sais-tu combien possède au m2 la cathédrale de Bourges ?
As-tu eu un peu de temps à toi pour lire mon message, Muriel « E20 » ?
Je te souhaite de rencontrer beaucoup de passionnés sur ta route,
Bises
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