Si il ne vous semble pas de plus guilleret présentement, dans sa chemine grisonnante et sèche, il a toutefois des heures de vaillance à son actif, ayant rendu bien des service à l’homme, comme tout destin de moulin. Ce bâti figure parmi ses deux autres compagnons de cité, dans le Saint-Amandois.
De sa belle époque, trois employés œuvraient au sein de ce moulin, dont une femme. Il y a environ une vingtaine d’années,
le moulin était toujours en activité. Il y a quelques jours, je rencontrais son propriétaire. Par le biais du forum, je le remercie
de m’avoir accueilli dans cet environnement aujourd’hui devenu sa propriété privée.
De même, je lui adresse mes remerciements pour l’envoi d’un dossier complet quant à l’histoire intime dudit moulin (bientôt).
Aussi, je ne manquerais pas, après réception, de partager avec vous ce Patrimoine Saint-Amandois.

Un moulin qui enjambe une eau, mais non celle que les Saint-Amandois ont pour habitude de côtoyer presque familièrement.
Puisqu’il ne s’agit pas de la Marmande, de quel cours d’eau peut-il être question ici, sur ce site ? Pour mieux comprendre
voici un autre cliché faisant face à cette partie… C’est sûr, cela relève d’une légère complexité, le cours d’eau a été
détourné quelques mètres plus haut, par les pelles.

D’où je me trouvais à photographier, il ne s’agit pas de la Marmande, c’est l’Aubrac. En effet, son bouillon est plus tempéré, plus doux peut-être, que celui de sa consœur qui lui fait face. Autrement dit, la singularité du moulin s’étend sur deux cours d’eau bien
distincts l’un de l’autre.
A ce chapitre, j’ajoute que l’Aubrac prend sa source dans l’Allier, et plus précisément depuis Ainay-le-Château. Il y a ici quelques kilomètres de distance qui séparent les deux protagonistes.
Une femme à œuvrée en présence de deux hommes au sein du Moulin. Cette pierre posée est devenue de ce fait la mémoire d’un savoir-faire, d’une tradition ancestrale.