Pour son printemps, alors qu’autrefois, on venait à Bourges avec de espoirs différents de ceux actuels.
C’était au temps des universités, de l’Université. Celle de droit, fondé par Louis XI, qui fit la réputation de la ville. Elle était encadrée par les clercs, comme tous les collèges et autres espaces du savoir. Bourges était dans le grand tour. L’étudiant passait par Anvers, Augsbourg, Genève, Montpellier, Toulouse ou Bordeaux, Bourges et enfin la Sorbonne à Paris. Les juristes Ascia ou Cujas furent quelques grands noms qui prêchèrent devant les étudiants.
Le Mai du Berry
Mai… Muguet… Traditions…
Je vous souhaitons bonne chance !
Autrefois dans les campagnes, des jeunes célébraient le mois de mai avec un faste particulier. La fête était belle et joyeuse. Il n’y a pas de plus belle saison à l’augure des plus beaux moments.
On disait que dans la nuit précédent le 1er mai, des jeunes gens des campagnes accrochaient des « mais ». Ce sont des bouquets de branchages ornés de guirlandes, et c’était accroché au-dessus de la porte d’une maison où vivaient des jeunes filles à marier. Le garçon amoureux s’appliquait à réaliser un ‘ mai ‘ à l’intention de celle qui tourmentait ses nuits et à qui il avait l’intention de déclarer sa flamme.
Lire la suite Le Mai du BerryTradition porcelainière du Berry : Création d’une route d’expression
* Une route étendue en 2005
aux Arts de la Table
Allons à la découverte de ce véritable « or blanc » ! Au fil des routes berrichonnes, première région porcelainière française avec 6 000 tonnes produites, soit 55 % de la production française, la richesse des collections d’hier et d’aujourd’hui content deux siècles de trésor et un savoir-faire toujours présent.
Ainsi, musées, ateliers d’artisans, boutiques et magasins d’usine mettent la porcelaine locale à l’honneur et à la fois, con vient à un véritable voyage aux cœur de notre tradition côté porcelaine.
L’école d’autrefois

Il y a de cela bien des Lunes passées, j’écrivais à ce propos, entre souvenirs et évocation. Avec plaisir, je vous partage la Mairie-école de Pérassay, d’où je me sui trouvée scolarisée.

Le Branle Berrichon
Les principales danses traditionnelles sont les branles , les rondes, (dansées par exemple autour des feux de la Saint Jean) et les bourrées. La bourrée remontrait à la période du Moyen Âge. Cette danse pourrait venir d’Espagne et d’Auvergne. George Sand en parlait ainsi : « Notre danse classique, souple, bien rythmée et très gracieuse dans sa simplicité … »
Lire la suite Le Branle BerrichonMazagran : histoire et savoir-faire artisanal
Un peu de généalogie

Bienvenue chers amis !
J’ai décidée de publier des articles à partir de mes très nombreux reportages faits en Berry. Après un tout premier article venu augurer ma motivation quant au patrimoine des Pans de bois & colombages, voici le second sur lequel j’ai travaillé en termes de généalogie berrichonne et plus précisément sur « Les métiers de nos ancêtres« .
Lire la suite Un peu de généalogieTraditions domestiques
Il y a des objets de traditions qui ont fait leur preuve depuis bien longtemps. Certains avaient une bonne image auprès des familles traditionnelles. Bassinoire ou brique chauffe-lit ont-ils tournés à plein régime dans vos habitats et vos familles ? De ma jeunesse Indrienne, j’ai connu la fameuse bouillotte se présentant telle qu’une brique chauffée dans le tiroir de la cuisinière centrale. Cette brique était ensuite mise dans un sac en coton blanc (quasi drap épais), suavement missionné à cet unique usage.
La brique chauffe-lit trempait dans de l’eau bouillante ou était chauffée dans le four. Elle comportait des trous qui permettaient de la saisir avec un bâton, sans risquer de se brûler.
Ces objets servaient autrefois à réchauffer les lits. La bassinoire, il y en avaient de très jolies en cuivre, ressemblait à une bassine fermée prolongée par un manche. On plaçait des braises à l’intérieur et on plaçait la bassinoire entre les draps juste avant de se coucher.
Les enterrements jadis
On sonnait d’abord les « jointes », ensuite la famille envoyait dans chaque maison une femme d’un certain âge qui annonçait le décès et l’heure des obsèques. Elle disait : » je viens prier pour untel qui sera enterré le … à telle heure ».
Suivant la bourse du défunt, la cérémonie durait plus ou moins longtemps car il y avait 3 catégories, comme dans le train. A la fin des enterrements des plus riches, le pain bénit était distribué à chaque participant, si bien que les enfants restés à la maison attendaient ce morceau d’épaisse galette en toute innocence. En ces temps reculés, les gâteries ne couraient pas les rues.
Lire la suite Les enterrements jadisLes Gâs du Berry
Gâs ne signifient pas gars, comme beaucoup le croient, mais gaulois. Les fondateurs ont voulus retrouver l’esprit des Gaulois.
L’histoire de la Société des Gâs du Berry débute par une rencontre entre Edmond Augras né à Saint-Août, pâtissier confiseur passionné de musique de son Berry natal et Jean Baffier, né à Neuvy-le-Barrois (Cher), tailleur de pierre puis sculpteur. En 1888, Maurice Sand, le fils de George Sand, a été le premier président d’honneur des Gâs du Berry?
Lire la suite Les Gâs du BerryLes charbounniers du Berry
Les charbonniers n’ont plus vraiment la foi que leur prête le proverbe populaire. Il faut le comprendre : ils ne sont pas légion dans le Berry et sur la France, à fournir le charbon de bois si cher au cœur de vos barbecue, alors que les charbonniers ont durant un temps infini, chauffé et alimenté les forges régionales quand par exemple, la métallurgie de Vierzon était florissante de son époque. On les rencontrait, disent les anciens, on les rencontrait partout où nous avions nos forêts de charmes, de chaînes et surtout de châtaigniers.
Lire la suite Les charbounniers du Berry
