Le moulin, créateur de paysage…
Au fil de l’eau s’égrènent les demeures…
En surplomb, le panoramique de la magnifique
courbe de la Creuse.
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Sérénité au fil de l’Eau
Il existe bien des façons de découvrir. D’un seul paysage, deux rives et deux ponts.
Mais aussi le vif sentiment d’avoir partagé un été indien au cœur de la Venise du Berry, par un soleil ardent. Les feuillus ourlant la Creuse côté « vieux pont » sont encore plus remarquables. Parce qu’ils retiennent très probablement davantage les heures solaires, de fait, ils commencent vraiment à prendre de belles couleurs.

Combien de touristes nous croisant, se sont émerveillés de ce paysage que nous contemplions communément ! C’est pourquoi il ne faut pas passer sans s’y arrêter et ce, quelle que soit la saison. Choisir de le découvrir en consacrant vraiment notre temps à aller d’observation en contemplation, c’est ce que nous fîmes et j’ai profité pleinement de mon week-end. Un franc beau temps ayant été de la partie, ce qui assura sur la journée du samedi des parcours excellents.
J’ai adorée cette invite amicale et culturelle !

Après avoir pris sa source sur le plateau de Millevaches au pied du Massif Central, à 850 mètres d’altitude, la Creuse contourne la Brenne, reçoit la Gartempe et la Claise aux eaux lentes et née dans la Brenne.
Au terme de sa pérégrination à cours plus ou moins lent, la rivière qui traverse Argenton se jette plus à l’ouest de la ville, dans la Vienne. Soit lente et paisible, ou au contraire, déferlant allègrement les écluses, toujours indomptée et seulement assagie. Notamment lorsqu’elle filtre le bouillon que produisent inlassablement les aubes d’un moulin, lorsqu’il est en activité. Et justement ! De nombreux moulins dans le rayonnement de la ville, je vous en parle dans une autre publication que celle-ci. Ce sont mes reportages des moulins du Berry (2003 à 2006) qui me firent venir à Argenton, une toute première fois.
Argenton et la Creuse
La ville Indrienne remonte à la source car que serait Argenton sans la Creuse ?
Ville remarquable à découvrir, fière de ce qu’elle est aujourd’hui, de son art de vivre qui existe bel et bien et que je partage avec vous avec bonheur, au terme de mon voyage.
Au XIX e siècle, c’est autour de la rivière que se regroupèrent les activités économiques d’Argenton : c’était alors tanneries, activité des moulins (à tans, à farine, à drap) ainsi que des boucheries.
Dans un autre article, je publie une photo que je fis, un des vitraux de l’église Saint-Sauveur, où en bas de frise se rencontre un moulin à vent. Je vais « creuser » plus loin ma découverte, plus couramment, ce sont des moulins à aubes qui se trouvaient les pieds dans l’eau, quant à cette contrée de notre Berry. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu ce vitrail, lorsque je publiais mes reportages des moulins.
Les moulins,
ces créateurs de paysages…








Bizarre le rendu ! Alors que je fis ces 8 clichés le 6/10
Avis aux amoureux, voici le MOULIN DE BORD
Ma passion pour les moulins, remonte et est fidèle depuis 15 ans. La roue tourne et depuis toutes ces années, je ne me lasse jamais de les observer dans leurs particularités, au sein de leurs paysages. Un peu plus loin dans mes publications, je vous montre en photos mes passages au « Moulin De Bord » ce week-end. Était aussi à Argenton le « Moulin Du Rabois ».
Puis, les années filèrent et cette économie traditionnelle se substitua pour la confection : tout particulièrement la chemiserie et durant de nombreuses années. Reste aujourd’hui traçabilité d’un patrimoine remarquable que je vous recommande vivement : le Musée de la Chemiserie Masculine.
Au gré de mes périples, je vais probablement ajouter des photos. Donc n’hésitez pas à rouvrir la page d’ici quelques semaines.

Après cette flânerie paysagère…