Le Cher traverse notre ville, ainsi qu’un cours d’eau nommé la Marmande : il continue à cheminer à onze kilomètres depuis Saint-Amand, pour arroser la commune de Charenton du-Cher. Le Chignon passait aussi par Saint-Amand pour aller rejoindre la commune de Coust. 

J’ai fait ce visuel depuis le grand pont de la poste, qui donne vue sur ce paysage bucolique et la petite passerelle en vue plus loin, qui enjambe gracieusement la rivière au cœur de la ville. Justement, j’ai envie de prendre quelques minutes pour vous parler de ce petit pont.
Je l’empruntais régulièrement avec mes amies, pour nous rendre de la Place Carrée à la rue de Juranville, via un détroit de maisonnettes en fond de cour rejoignant la rue. D’ici, nous n’avions plus qu’a traverser la Marmande et en quelques minutes, nous rejoignions l’école qui nous dispensait les cours. Nous avions une quinzaine d’années à cette époque, c’était le bon (sans le vieux) temps. Je sais que certaines vont me reconnaître à travers ces lignes, d’ailleurs je leur dédie tout particulièrement. Je me suis pourtant absentée une vingtaine d’années pour la Sarthe et cependant, j’ai vraiment le sentiment d’avoir toujours vécu à Saint-Amand. Dans un prochain article, je vous ferais un retour sur notre parcours de jeunesse, justement !

Autres ponts
qui enjambent la rivière

Le plus symbolique est celui nommé
à ce propos « Pont de Pierre »
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Le voici – XVIIe siècle, calcaire, repris dans son ensemble au cours de l’année 1620.
Flanqué d’un long parapet et des ses supports de pierres fortes montées en queue d’aronde : elle serait significative de la présence des tailleurs de pierre qui œuvraient ici et de leur habileté (I.S.M.H. 1988).

Que d’empreintes inscrites sur le parcours !
Alors que je conduisais mes deux fils à l’école Saint-Joseph, ou bien en revenais…

Ci-dessous,
l’environnement du Pont de Pierre

marmande


Le Pont Paquet : Autrefois « Pont Pasquier » est très ancien également.
De construction plus légère, il fut à plusieurs reprises emporté ou déplacé par les eaux de la Marmande.

À l’origine, c’était un pont en bois. Jusqu’au début du XIXe siècle, un pont plus solide fut établi, mais ce n’est qu’après la guerre 1939-45 que sera construit le pont actuel, en fait, le Pont de Pierre, classé.

PontPaquet

Plusieurs moulins

Autrefois, trois moulins se partageaient les rives de la Marmande.
Ils sont encore visibles, mais comme la plupart, ils ne sont plus en activité depuis longtemps :
il s’agit du moulin les Forges, des Bourguignons avec sa haute cheminée et le Billeron.

Le plus ancien des trois semble avoir été le moulin des Bourguignons, via ses soubassements et pierres de bief permettant de rejoindre la Marmande.
MOULIN DES BOURGUIGNONS – XVème
Rue des Bourguignons
Aujourd’hui restauré en Gîte
MOULIN DES FORGES
Vue : depuis l’écluse des Clairins

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3 réponses sur « Au milieu coule la Marmande »

  1. Bonsoir,

    Muriel, je ne savais pas, et parce que je viens de Miam Berry, qu’il pouvait y avoir autant de réglementations pour les Bâtiments de France, en fonction des permis de construire dans le périmètre du pont de pierre . Je t’avoue ma visite et mon étonnement.
    Vous avez dû vous amuser avec ce type de privilège, en jouant le jeu en toutes circonstances……

    Bises, bises amie, hâte et à très bientôt!
    ;-))

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    1. Bonjour Daniel 😉

      Je ne saurais dire quant à l’évolution des dossiers depuis. Quoi qu’il en soit, celui drastique des Bâtiments de France est similaire (en termes de contingences) à celui des restaurations patrimoniales des édifices religieux du Roman, des édifices bâtis labellisés (châteaux et monuments). De manière générale, là où l’Architecte des BDF & MH passe, il en va ainsi. En revanche et ce n’est pas faute d’avoir fait le nécessaire au préalable, nous ne sommes pas parvenu à faire retirer le grand panneau publicitaire de la société Giraudy. Allez comprendre !

      PS – Nous avions souhaité une prise au mur style véranda avec boiserie intégrée à l’appareil- maçonnerie (courant à l’époque) et cela nous a été refusé. En revanche, nous avons reçu accord, quant au façonnage de la lucarne, mais là encore, non sans petites modifications visuelles. Qui plus est, le constructeur des Demeures du Boischaut installé dans la région, ainsi que dans le Bourbonnais, eu besoin d’une « maison témoin » à faire visiter aux futurs clients potentiels. De fait, deux bâtis furent érigés à proximité de notre construction, par après.

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  2. Oh que tout ça est joliment raconté ! J’habite à Dun, autant dire que tu es forcément passée dans ma commune pour tes sorties vélo romanes.
    J’espère que nous arriverons bien à nous voir un jour, Muriel.

    Bises a toi !

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