Chapitre précédent

Ont été ajoutés au XVe siècles les bas-côtés.
Vous avez parcouru Notre-Dame puis longé son lourd portail de bois au « 6, Rue de l’Abbaye », pour rejoindre la route d’Issoudun.
Vous êtes très proche de St-Étienne où nous allons en visite pour ne rien manquer des patrimoines incontournables de la ville.
On arrive au croisement des quatre rues où en fond se trouve la place aménagée pour se garer. Lui faisant face, l’imposante église St-Étienne des Crypte, XIIe siècle. On commence par en faire le tour. Du premier abord, nous imprégner de l’atmosphère, voir son plan, observer ses inattendus (encore que…). Ma prospection de graffitis me réservait une belle surprise à la première visite. Je m’y arrête notamment au chapitre dédié.
Édifiée sur une nécropole gallo-romaine (VIIe siècle), l’église ci-dessus, de chevet plat, est possiblement la première qui s’est construite à Déols. Façade romane, alors que sa flèche qui chapeaute est du XVIe siècle. Elle a été baptisée « Saint-Étienne des Cryptes » car elle renferme deux cryptes.
La première est d’origine mérovingienne et accueil le tombeau de « Saint-Ludre » (IVe siècle). La seconde est dédiée à « Saint-Léocade » qui fut le père de Saint-Ludre.
Il avait fait la commande d’un joli tombeau lorsque sa mort arriverait, alors qu’en réalité, c’est son fils qui l’occupe, décédé avant Saint-Léocade lui-même, le père de Saint-Ludre.
J’ai appréciée ma visite à Saint-Étienne. C’est vrai qu’elle présente un réel intérêt patrimonial.

À propos de la pierre incisée et les « stries
&
visites réalisées sur graffitis
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Les boiseries datant du XVIIIe siècle

On va descendre à la crypte par ici, pour découvrir les sarcophages.
Les visiteurs que j’avais rassemblé autour ont franchement beaucoup apprécié
le parcours de l’église et l’ont dit avant leur départ.

Floutée, dommage ! Je la refais à l’occasion.

Scènes de chasse.

