Après avoir quittée quelques minutes le canal qui fait le contourner par la petite route, me voici reprendre de nouveau. Bienvenue à vous qui me rejoignez pour la troisième partie de la balade, je suis ravie de vous retrouver sur cette suite nature ! Regardez, çà se roule de l’autre côté du Breuil d’où l’on s’arrêtera au niveau de la portion jouxtante, non aménagée actuellement.
On y va !… Vous venez faire un tour avec nous, les copains et moi ?
En suivant les berges on s’en donne à cœur joie !
C’est une maisonnette bleue… et justement, il y a à regarder ! Une antenne, une girouette et un cadran solaire vers lequel observer, j’y trouve un adition intéressante, et vous ?
Le nez en l’air, autant nous-mêmes que la girouette fichée d’un bon coq gaulois. Puis guère plus bas, on découvre un cadran solaire accompagné de son stylet. Fonctionne-t-il ? Quoi qu’il en soit, on ne perd pas le nord, vu que les cadrans, qu’ils soient apposés sur les églises, sur les maisons ou d’autres supports, ils le sont depuis un pan Sud. Celui-ci semble illustrer une scène domestique, dites-moi dans les commentaires.
La douceur des berges accueille ma remise en selle, après avoir mis pieds à terre pour quelques clichés faits de la maison éclusière et de son environnement immédiat.
Lorsque vous y passerez, ne manquez pas d’aller jusqu’au puits couvert, où ces petits personnages vous souhaiteront la bienvenue.
À hauteur du Breuil et dix minutes d’arrêt, je remonte en quelques secondes, plus haut, d’où je terminerais la balade. À remarquer que la partie droite de l’écluse, lorsque nous venons de Clairins, est asséchée sur une bonne longueur.
L’activité marinière depuis le fleuve de la Loire et celle du Canal de Berry, s’il est juste de dire qu’autrefois elles s’ignoraient entre elles, de nos jours, n’en sont pas dépourvues, entre elles, d’une véritable émulation, au service d’un patrimoine canalisé qui se complète depuis les nombreux aménagements réalisés jusqu’à présent, via le Canal de Berry à vélo, désormais adapté à la la grande voie touristique qu’est la Loire à vélo. Qu’en pensent mes amis, abonnés, ou lecteurs ?
À ce niveau de parcours on observe un paysage plus en retrait que celui à proximité de l’écluse. Avec une redécouverte des lieux Canal, et au vu d’une époque encore bien incarnée telle cette photo témoin que je fis et vous partage ci-dessus. L’objectif est tourné en direction des vestiges d’un mécanisme d’empellement : lequel œuvrait en période de crues, comme pour produire le détournement jusqu’au cours du Cher. De fait, il s’agissait de se prémunir de potentielles inondations se déversant dans la ville alentour. Autant dire qu’il valait mieux que le mécanisme de l’empellement ne soit pas en pane…
Tout près !
Quelques coups de pédales au-dessus de l’écluse du Breuil, et me voici terminer la mini balade, réjouie. On arrive au panonceau nous indiquant la fin provisoire des travaux d’aménagement.
D’ici et là, une eau alignée qui ouvre la perspective d’un agréable parcours nature.
D’ici se présentez deux possibilités : soit que l’on met les roues sur la voie de retour et sens inverse d’où nous arrivons, soit que nous décidons de repartir par la petite route de campagne légèrement en épingle à cheveux, une fois avoir franchie la dernière écluse, en traversant celle-ci et rejoindre la petite route en contrebas, allant vers la gauche.
Voilà qui est fait pour cette partie.
Si vous avez aimé n’hésitez pas à partager…
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Le Berry 
J’apprécie vos jolis reportages parce que je les trouve avoir une âme et vos photos sont ravissantes, c’est certain, et tellement de choses à raconter. Merci Muriel de nous les partager !
Bel été et longue vie à votre site internet.
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