Une merveille du Gothique Flamboyant

Au cœur d’un très beau parc aux arbres centenaires. Exemple particulièrement achevé du style gothique flamboyant, la tour du Lion qu’illustre la photo ci-dessus, s’inscrit dans l’esprit du château de Meillant marqué d’italianisme. Les beautés de son architecture se laissent contempler au gré d’une façade remarquable, teintée par l’époque orientale. Puis, la chapelle familiale et un parc majestueux. Une visite incontournable des châteaux liés au département du Cher.

Le château d’Aubygny-sur-Nère

Appuyé contre l’épaule du Sancerrois, Aubigny embrasse dans une même étreinte, conquérants écossais, seigneuries et bâtisseurs. La ville domine de son médiévalisme les vestiges d’une grande cité fondée par les Stuarts au début du XVe siècle, la ville d’Aubigny était située par quatre portes : la Porte du Château, la Porte Sainte-Anne, la Porte d’Argent et la Porte des Foulons.

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Halte paisible en campagne : Autour du Domaine de Feularde

Continuons d’explorer ! Nous avons découvert ici un fort joli bâti du XIV & XXe s., en allant recenser quelques pigeonniers – pas moins de six cette journée là ! Il s’est trouvé que celui d’Annoix était mis sur notre journée de reportage.

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Détour par Ainay-le-Vieil

En balade je vous propose aujourd’hui un nouveau détour, l’une des plus belles forteresses classées en Berry, Ainay-le-Vieil.

Située à quelques poignées de secondes de Saint-Amand dans le département du Cher, l’accès à la forteresse se fait d’abord par la cour puis, passant la poterne, nous entrons au plus intime de ce remarquable bâti placé sur la Route Historique Jacques Cœur. Même s’il n’est pas situé parmi les châteaux du Val de Loire stricto sensu, le château d’Ainay est l’un des incontournables en Berry.

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Château de Charles-Maurice de Talleyrand : Valençay

Nous sommes partis de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher, pour rejoindre l’Indre et Valençay. Nous empruntons la départementale 940 pour rejoindre le pays de Lignières que nous traversons. Notre itinéraire nous indique de suivre la direction de Châteauroux, et nous traversons les villages de Pruniers, Bommiers, Vouillon, Diors, puis la ville de Châteauroux, le village de Levroux (à 22 km de Valençay) puis Valençay qui fut notre point d’arrivée pour la journée.

D’où nous arrivons, nous bénéficions d’un magnifique point de vue sur le flamboyant château de Talleyrand, château qui surplombe les hauteurs de la vallée de l’Indre et la vallée de Nahon. Nous laisserons la voiture juste à quelques poignées de secondes de la cour d’entrée principale du château, pour nous engager plus avant dans la première cour, nommée la cour carrée, également cour de l’orangerie. Après avoir longé l’allée du parc, nous nous dirigeons vers la partie supérieure du château en passant par le porche. Vous voyez juste là, sur votre gauche ? C’est en passant sous ce porche que l’on entre dans la cour d’honneur qui domine une magnifique terrasse et son jardin. Et nous y sommes !

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Une promenade fastueuse nous conduit vers des grands rendez-vous de l’histoire, celle du prince de Talleyrand-Périgord : de nombreux visiteurs pressent déjà leurs démarches et nous leur emboîtons le pas pour assister à une représentation en costumes d’époque. Ici, le visiteur est l’hôte de ces lieux magiques et participe à une rencontre mémorable où Talleyrand l’emmène par delà les allées du parc, pour lui raconter l’histoire et des histoires … aux travers d’un spectacle dont il est le centre. Ce jour-là, il fait très chaud sous le ciel de l’Indre. Les visiteurs sont à la recherche d’un petit coin de fraîcheur qui serait le bienvenu. Le vœu se voit exhaussé, du moins pour quelques instants, car au fur et à mesure de notre visite, le ciel du Berry va vite revêtir une atmosphère nuageuse.  

Le grand maître de cérémonie, prince de Talleyrand, accompagné de son fidèle serviteur ainsi que de sa jeune nièce, vient tout juste de faire présence en la cour du château et de ce pas alerte convie les spectateurs et invités à s’installer confortablement sur les marches de sa magnifique demeure.

La foule se presse pour ne rien manquer du spectacle, les invités se font attentifs puis… plus un bruit ! Si nous nous trouvions en un autre lieu, nous pourrions penser être plongés dans un silence monastique. Il est possible depuis cet endroit que nous nous attendions aussi à voir surgir l’imprévisible, l’insolite de la part de ce personnage flamboyant, entre l’aigle et le lys, doué d’une grande perspicacité, d’une philosophie souriante, d’une puissance à interroger quelque chose ou quelqu’un d’un humour parfois caustique, d’un don inné de persuasion s’employant au génie qui sait emprunter à son actif des formules dignes d’un grand diplomate, accompagnées quelques fois d’une certaine ruse. Notre ami veut avoir le dernier mot, semble-t-il ?

Et toujours, il l’obtient en y mettant les formes et emploie les mots qu’il faut, juste là où il le faut. Il faut dire que la discussion est passionnée et très argumentée, à tel point que le visiteur, pour peu qu’il se penche sur la candeur de l’illustre personnage, ne peut être que séduit. Une personnalité attachante, et à plusieurs titres. Tout d’abord, cet homme frappé par le destin au travers d’une maladie de naissance ou d’un accident d’enfance n’en finit pas de nous étonner. Puis il y a également de la compassion et un grand dévouement pour autrui.

Alors que la discussion bat son plein, arrive un attelage conduit par un seul cheval. Les pas de celui-ci résonnent dans la cour. Sa course se ralentit, puis s’arrête pour laisser descendre d’autres convives attendus par Talleyrand qui, d’un œil avisé, s’apprête à recevoir ses hôtes.

Une soirée sous l’Ancien Régime
– La Déclaration des Droits de l’Homme
– Une réception en l’honneur de Bonaparte
– La bataille d’Austerlitz
– L’exil du roi d’Espagne à Valençay
– Le congrès de Vienne
– La défaite de Waterloo
– La visite du Duc d’Orléans