Le carrefour, dont le mot vient de « quadrifurcus  » (quatre fourches), comporte deux, trois ou quatre chemins et ces chemins sont depuis la nuit des temps chargés de vertus magiques, parfois de maléfices selon une vue de l’esprit antérieure à l’époque berrichonne actuelle. Les Gaulois, dont le terme « petro » était l’équivalent de carrefour, vénéraient les déesses protectrices des routes  » Biviac « ,  » Triviacs  » et  » Quadrivacs, en élevant des autels portant l’image de la divinité concernée. En fait, l’image de ce qui était craint, faisait peu était une façon de lutter contre cette peur, et Dieu sait si en ces temps reculés, l’homme devait se sentir vulnérable.

Connaissez-vous cette légende ? Avec ce post, nous allons faire un voyage entre Italie et Berry.

Saint-Pierre qui résidait à Rome, avait envoyé deux chrétiens : Sylvain et Sylvestre au pays des Bituriges.
Les deux hommes qui en étaient au début de leur voyage, furent hébergés un soir, par un riche patricien romain qui voulait savoir si tout ce que l’on racontait sur cette nouvelle religion était vrai. Il leur demanda donc de lui dire ce qu’ils recherchaient en voulant propager les paroles du Christ… Sylvain et Sylvestre ne se firent pas prier et racontèrent tout ce qu’ils savaient sur la vie du Christ et la morale qu’il voulait répandre sur la terre…

Mais cachée derrière une colonne de la vaste villa romaine, la fille du patricien, nommée Rhodène, écoutait avidement les paroles des deux pèlerins.