Épis de Faîtage
On met un « s » seulement quand il y en a plusieurs.
Le nom de Merlusine est plutôt berrichon, il vient de Mélusine la bonne fée qui une fois son secret découvert par Raymondin, son mari, a quitté homme et enfants en s’envolant tout en poussant de grands cris. La légende dit qu’elle revient de temps en temps, se pose sur les toits pour protéger les maison et ses occupants.
La fée Mélusine est de loin mon personnage de légende préféré. Merlusine vient surtout de « merle » exprimant ledit oiseau chapeautant une toiture, que devait à la fois assurer la protection de la demeure familiale. Et ensuite vient la légende que nous connaissons sous diverses versions.
S’il se trouve en effet une concentration de merlusines au pays des potiers du Châtelet, j’en rencontrais également ailleurs (quasiment à son opposé)… Pour exemple à Chârost. Je posterais dans ce fil les prises de vue (pas toute de suite). Une sacrée curiosité que celle du Châtelet-en-Berry, autre que l’Abbaye de Puyferrand.
C’est une réelle lecture du territoire, que les merlusines qui s’inscrivent dans la tradition patrimoniale. .À ce propos, nous avons réalisé14 boucles à vélo au sujet des Merlusines, à découvrir sur notre nouveau forum. Des boucles que nos présentons en circuit de découverte, depuis le Châtelet et ailleurs, comme vous les verrez !
Ces deux-ci, que je photographiais lors de notre passage « Rue Haute », que nous prenions en montée, et sans descendre quasiment de nos vélos (excepté pour observation-photos). Nous nous sommes ensuite dirigées « Rue de l’Etoile », souhaitant y aller pour son nom très évocateur… Et puis pour N° fétiche, le « 5 » et là, nous allions dans la « Rue Saint-Martial« , et selon de style différents. Et après ? Après, on se remettait très vite à l’esprit rando pour relier d’une ligne droite Châteaumeillant, où en fait nous attendaient deux amies de Bourges.
Voici un bon Patrimoine dont nous allons reparler. Et puis, c’est une réelle lecture du territoire, que des merlusines qui s’inscrivent dans une architecture potière propre à nos régions.
Ayez l’œil !
Le Berry 
Une chose pourtant me chagrine, même si ça peut sembler futile à première vue, le coq ne chante pas, pourtant, il assurément une belle vue, d’où il est.
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Mais oui; tout-à-fait Mars !
Je n’y avait pas songer 😉
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Il y a plusieurs artisans potiers au Châtelet, ce sont eux qui créaient les merlusines, je crois.
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C’est tout-à-fait exact, Jeanne. certains de leurs ateliers « portes ouvertes » se trouvent même côte à côte, ce faisant qu’il est bien facile d’aller d’un artiste potier au suivant, ce que je fis à plusieurs reprises, et de m’entretenir avec chacun d’eux en 2019 (pardonnez si le photos que je fis, se trouvent actuellement encore à l’état de CD) 😉
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Ils exposent ce savoir faire du Berry.
Très amicalement, Muriel!
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Je trouve que c’est un privilège de savoir exécuter aussi joliment ces articles de poteries qui embellissent les toitures du Châtelet. Mais ce sont aussi des savoir-faire qui se perdent de plus en plus, quand la transmission du patrimoine est moins regardante.
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Eh oui ! Comme nombre de ces artisaneries plus ou moins substituées, rattrapées de nos jours modernisés par ces babioles sorties d’usine qui nous ni passé, ni âme… Je ne cautionne absolument as ceci.
Il est vrai que j’ai eu, dans une vie antérieure proche à celle-ci, bien de quoi me ravir du bien fondé d’expérimenter des débuts à l’art de la poterie depuis la Sarthe. Je pourrais par exemple vous rédiger un article à ce propos, accompagné de mon tout premier chef-d’œuvre 😉 conserver aussi précieusement qu’une relique véhiculant l’amour du « faire ». De bon souvenirs, qu’est-ce que j’étais heureuse !
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